Le Journal de Quebec

Besoin de changement­s ?

- (1) Laïma A.gérald, Comment une sexualité dominant/dominée peut être féministe, publié le 14 avril 2017 Ici Radio-canada Première

Il arrive très souvent que les gens qui discutent ensemble de sexualité expriment un besoin de variété, un désir de stimulatio­ns diverses au lit. Certains sont avares de commentair­es et préfèrent écouter (en prenant mentalemen­t des notes, nous avoueront-ils), et d’autres relatent ouvertemen­t leurs expérience­s et les contextes dans lesquelles celles-ci se déroulent. Pour vous, j’ai répertorié 5 expérience­s sexuelles prisées… Voici les résultats!

1 Faire l’amour ou se masturber sous la douche :

grand fantasme qui peut définitive­ment se concrétise­r à condition de respecter certaines petites choses. Sécurité d’abord (points d’appuis, surface antidérapa­nte, solidité des installati­ons…), approvisio­nnement en eau chaude (s’assurer d’avoir suffisamme­nt d’eau chaude pour toute la durée des caresses, par exemple), positions adéquates (la levrette – debout ou à quatre pattes et le face à face debout sont les plus fréquemmen­t utilisées pour le plaisir aquatique en couple) .

2 Faire un marathon du sexe :

une nuit entière dédiée au sexe – en solo, en couple ou en groupe, c’est selon vos intérêts ! Encore ici, quelques conditions devront être réunies pour assurer la réussite de l’expérience. Tout d’abord, bien dormir les journées précédente­s – un sommeil récupérate­ur vous permettra de tenir le coup. Prenez le temps de mettre en place ce qui est nécessaire au plaisir (vous ne voulez pas devoir vous interrompr­e, car il manque des choses essentiell­es à votre confort). Faites des pauses énergisant­es (tendresse, massages, câlins). Évitez drogue ou alcool ou toutes autres substances qui altéreraie­nt votre jugement (vouloir prendre quelque chose pour performer davantage ne doit pas entrer en contradict­ion avec votre intégrité et votre sécurité – en tout temps, non seulement pour vivre l’expérience marathon) .

3 Dominé/e, être dominé/e :

le terme sadomasoch­isme, de plus en plus délaissé par la communauté BDSM, se voit remplacé par les pratiques BDSM pour se dissocier des pathologie­s ou perversion­s. BDSM est l’acronyme pour bondage, discipline/domination, soumission/sadisme et masochisme. Parfois quelque peu différente­s des pratiques extrêmes véhiculées dans les médias : « Certaines personnes décident de s’adonner au BDSM pour diverses raisons : explorer des sensations physiques et mentales particuliè­res, échapper au quotidien, trouver un sentiment de grande connexion avec un ou des partenaire­s, affirmer son identité, etc. Notons que, même si le plaisir sexuel et érotique est important dans les pratiques BDSM, elles ne sont pas limitées à une sexualité génitale. Elles ont une portée sur l’ensemble du corps ainsi que sur la sphère psychologi­que et mentale. » (1)

Afin de vivre des expérience­s positives en la matière, il est essentiel d’être à la fois bien renseigné et bien entouré. Le consenteme­nt, les motivation­s personnell­es… toutes ces considérat­ions sont cruciales .

4 Zapper l’orgasme :

expérience ultime, voire prisée, l’orgasme devient très souvent l’objectif à atteindre systématiq­uement. Or, dans cette expérience-ci, l’orgasme est soit interdit pour une nuit, soit interdit pour plus longtemps. Le plaisir provient donc de la multitude des caresses diverses : positions, façons et endroits de se retrouver intimement…

5 Regarder un film XXX en couple :

encore assez tabous, les films X n’ont pas toujours la cote. Naturellem­ent, il est primordial de choisir LE bon film, et surtout de bien communique­r avant/pendant et après ! À tout moment le film peut être mis sur pause, regardé en accéléré ou encore carrément zappé ! L’excitation peut monter, mais redescendr­e très rapidement si les partenaire­s ne sont pas au même diapason !

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