Manipulations de grande envergure stoppées
SAN FRANCISCO | (AFP) Le réseau social Facebook a annoncé hier qu’il avait mis fin à des opérations de manipulation de grande envergure, initiées en Iran et en Russie et ayant pour cible l’amérique latine, les États-unis, le Royaume-uni et le Moyen-orient.
« Certaines de ces activités étaient initiées d’iran d’autres de Russie. Il s’agissait de campagnes distinctes et nous n’avons identifié aucun lien ou coordination entre elles », souligne sur son blogue Facebook, à qui il a été vivement reproché, notamment après la campagne électorale de 2016 aux États-unis, de ne pas faire assez pour lutter contre ce genre d’abus.
Les services de renseignements américains avaient révélé que des opérateurs russes s’étaient servis — entre autres — de Facebook pour tenter d’influer sur l’élection qui a mené Donald Trump à la Maison-blanche. Moscou a toujours réfuté ces accusations.
À l’approche des élections législatives de novembre aux États-unis, les autorités ont indiqué que les opérations d’ingérence russe avaient repris de plus belle.
« Nous bannissons ce genre de comportements parce que nous voulons que les gens aient confiance dans les connexions qu’ils font sur Facebook », a souligné le réseau social, tout en soulignant l’immensité de la tâche.
« C’est un défi permanent parce que les responsables [de ces activités] sont déterminés et disposent de moyens financiers importants. »