Le Journal de Quebec

5 entraîneur­s sur la sellette

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AGENCE QMI | Chaque année, plusieurs entraîneur­s-chefs de la Ligue nationale perdent leur emploi, payant pour les insuccès de leur club. Voici cinq instructeu­rs qui pourraient se retrouver sans emploi rapidement en 2018-2019. 1 Joel QUENNEVILL­E

Quennevill­e est aux rênes de l’équipe depuis 2008, soit le plus long règne actif dans la LNH. Il a remporté trois coupes Stanley et conservé un dossier de 446-243-93. À la surprise générale, les Blackhawks ont toutefois trébuché en 2017-2018. Comptant sur une formation talentueus­e, mais vieillissa­nte, le directeur général Stan Bowman pourrait être porté à faire des changement­s. En cas de débâcle, Quennevill­e pourrait écoper.

2 Todd MCLELLAN

Mclellan amorcera sa quatrième campagne derrière le banc des Oilers. Dirigeant une équipe bourrée de talent depuis son arrivée, il est parvenu à mener son club au deuxième rang de la section Pacifique en 2016-2017 en vertu d’une fiche de 47-26-9, bonne pour 103 points. La situation s’est toutefois corsée lors de la dernière campagne. Mentionnée par plusieurs comme une favorite pour se rendre en finale de la coupe Stanley, la formation albertaine n’a pas livré la

marchandis­e. Avec des joueurs de talent tels que Connor Mcdavid et Leon Draisaitl, les partisans rêvent de grands honneurs. Mclellan n’aura pas droit à l’erreur.

3 Guy BOUCHER

Après avoir mené les siens à une victoire d’une présence en finale en 2016-2017, Boucher a vu sa troupe connaître une campagne difficile l’année passée. Elle a fini à l’avant-dernier rang du classement général de la LNH avec une fiche de 28-43-11, et 67 points. Le directeur général Pierre Dorion avait par ailleurs laissé en suspens l’avenir de son instructeu­r plusieurs semaines après la fin de la saison avant de lui accorder un vote de confiance. La marge de manoeuvre sera mince pour Boucher.

4 Jeff BLASHILL

Les Red Wings sont au coeur d’une période de reconstruc­tion et ils ne visent probableme­nt pas la coupe Stanley cette année. Peu importe, malgré la présence

de nombreux vétérans, de jeunes joueurs accomplis tels que Anthony Mantha, Dylan Larkin, Tyler Bertuzzi et Andreas Athanasiou ainsi que des recrues comme Michael Rasmussen et Filip Zadina tenteront d’aider l’équipe à brouiller les cartes. Blashill écoulera la dernière année de son contrat cette saison. Il devra donc convaincre ses patrons qu’il est l’homme de la situation pour mener cette reconstruc­tion à terme.

5 John TORTORELLA

Tortorella a guidé les Jackets à deux présences consécutiv­es en séries éliminatoi­res, mais le club de l’ohio s’est incliné chaque fois au premier tour. Les dirigeants et les amateurs pourraient devenir impatients, puisqu’il s’agit de la seule équipe de la LNH, présenteme­nt, à n’avoir jamais gagné une seule série au printemps. Doté d’un caractère bouillant, Tortorella a multiplié les sorties virulentes dans les médias lorsque la situation n’était pas à son goût, au cours de sa carrière. L’américain de 60 ans doit toutefois faire attention à ne pas trop déplaire à ses

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