« Comme une chanson pop »
Les habitués du cinéma de Sébastien Pilote risquent d’être déstabilisés quand ils découvriront son troisième film, La disparition des lucioles, qui sera présenté en première québécoise lors de la soirée d’ouverture du Festival de cinéma de la ville de Québec.
De l’aveu même du cinéaste de Saguenay, cette comédie dramatique mettant en vedette Karelle Tremblay, Pierre-luc Brillant, Luc Picard et François Papineau constitue son film le plus accessible. Bien davantage que les très réussis, mais très austères, Le vendeur et Le démantèlement.
« C’est un film qui est conçu comme une chanson pop. Les gens qui ont aimé mes films précédents vont être surpris. Il y a clairement un changement de ton », raconte Pilote, qui rencontrait les médias lors du dévoilement de la programmation du FCVQ, hier.
SYNOPSIS
Tourné à Saguenay l’an dernier, La disparition des lucioles suit une adolescente à la fin de son secondaire, en conflit avec son beau-père et loin de son père exilé, qui se lie d’amitié avec un professeur de guitare dans la quarantaine qui vit encore chez sa mère.
Après Karlovy Vary et Toronto, Québec sera le troisième arrêt en festival du film avant sa sortie en salles, le 21 septembre.
Pilote est un habitué du FCVQ. Il l’a fréquenté à quelques reprises ces dernières années et a pu constater de visu son ascension.
« C’est un festival qui prend de l’ampleur. D’année en année, on remarque une progression constante. »