Une touche de Star Wars au FCVQ
Le Festival de cinéma de la ville de Québec espère aussi la visite de Romain Duris
Les mordus de Star Wars seront comblés et les fans de Romain Duris peuvent espérer que la star française pose les pieds sur le tapis rouge du Festival de cinéma de la ville de Québec.
En annonçant la programmation de sa huitième édition, le FCVQ a levé le voile sur l’identité des vedettes du septième art qui sont attendues dans la capitale du 13 au 22 septembre.
Parmi celles-ci, un nom qui résonnera fort dans les oreilles des fanatiques de l’univers de Star Wars, celui de Colin Cantwell, l’architecte des vaisseaux de la célèbre franchise, qui donnera une conférence au Pavillon Lassonde du Musée national des beaux-arts, le 16 septembre.
« Il a conçu Death Star, X-wing, le Millenium Falcon, TIE Fighters, Star Destroyers. Il a aussi participé à Rencontres du troisième type et 2001 : l’odyssée de l’espace. C’est même lui qui aurait suggéré à Stanley Kubrick de lancer le film avec une valse de l’espace », indique le programmateur en chef du FCVQ, Olivier Bilodeau.
CONVAINCRE DURIS
C’est encore incertain, mais le nom de Romain Duris, qui joue dans le nouveau film du Québécois Maxime Giroux, La grande noirceur, circule aussi parmi les invités potentiels. « Il sera à Toronto. On essaye de le convaincre d’étirer son voyage », indique Olivier Bilodeau.
Le film de Giroux, qui compte aussi Martin Dubreuil, Sarah Gadon et Soko à son générique, sera l’un des quatre longs métrages québécois en lice pour le Grand prix de la compétition en compagnie d’une colonie, avec la jeune Émilie Bierre (Les beaux malaises), La disparition des lucioles, le film d’ouverture présenté le 13 septembre au Palais Montcalm, et Des histoires inventées, un documentaire à propos du cinéaste André Forcier.
Comme c’est la coutume, plusieurs vedettes du cinéma québécois seront au rendez-vous, notamment grâce aux documentaires sur For- cier et Pauline Julien, lesquels devraient attirer les Donald Pilon, Céline Bonnier et Roy Dupuis.
PARITÉ ET DOLAN
Fait à signaler, le FCVQ a réussi à sa huitième édition là où ses grands frères de Cannes, Venise et Berlin échouent chaque année : obtenir la parité hommes-femmes parmi les cinéastes de ses dix longs métrages en compétition.
« C’est un adon, assure Olivier Bilodeau. Il n’y a eu aucune discrimination positive. »
Au total, ce sont 30 % des 200 films à l’horaire qui sont réalisés par des femmes.
Par contre, Xavier Dolan, qui avait présenté ses derniers films à Québec, ne viendra pas présenter son film anglophone rempli de vedettes hollywoodiennes, The Death and Life of John F. Donovan. Pour l’instant, le Festival de Toronto demeure le seul endroit pour le voir.
« Il ne se passera rien tant et aussi longtemps que les Américains n’achèteront par le film. On va seulement pouvoir y avoir accès après », dit Bilodeau.
À moins d’un miracle, il sera alors trop tard pour le FCVQ.