Le Festival voit grand
La programmation extérieure de l’événement consacré au cinéma sera bonifiée
Les dirigeants du Festival de cinéma de la ville de Québec ne manquent pas d’ambition. Voilà qu’ils veulent faire de la place d’youville « la plus belle et la plus grande salle de cinéma extérieure en Amérique », annonce son patron, Ian Gailer.
« C’est ce qu’on veut faire et nous sommes en train de le faire », martèle le directeur général du FCVQ.
Avec les remparts, le Palais Montcalm, le Capitole et bientôt le Diamant comme décor, il estime avoir tous les atouts pour atteindre cet objectif, d’autant plus que les projections de vieux films à la place d’youville se sont révélées, au fil des ans, une des activités les plus prisées des festivaliers.
L’intérêt est tel qu’une campagne de sociofinancement pour doter la place d’youville de bancs plus confortables a été bouclée en soixante-douze heures.
CLASSIQUES AU MENU
En réponse à l’enthousiasme des cinéphiles, le FCVQ a mis le paquet. « Notre offre extérieure et gratuite sera cinq fois plus imposante », calcule Ian Gailer.
Pendant huit jours, les nostalgiques pourront revoir des classiques du cinéma, dont Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Le jour de la marmotte et les deux premiers Karate Kid.
Avant la présentation de Flashdance, les festivaliers seront conviés à une séance de patin à roulettes. « Il va y avoir de la musique, un gros écran et un DJ. On va demander aux gens de s’habiller rétro ».
NOUVEAUTÉS
Pour la première fois, le FCVQ présentera un ciné-concert dehors quand l’orchestre symphonique de Québec jouera la trame musicale d’une série de courts métrages muets. Une séance de doublage en direct avec Alain Zouvi, une compétition de Mario Kart sur écran géant et un film en réalité virtuelle font aussi partie de l’offre extérieure.
Ian Gailer ne croit pas que cet ajout d’activités gratuites nuira à l’achalandage des projections payantes en salles.
« À place d’youville, on peut accueillir 6000 personnes et dans les salles, ça peut aller jusqu’à mille personnes. Il y a donc assez de place pour tout le monde. »