Les allergies saisonnières plus intenses cette année ?
AGENCE QMI | Avec l’été chaud que la province a connu, il est tout à fait normal de noter des allergies saisonnières plus virulentes, selon le pharmacien Jean-yves Dionne.
« Il a fait plus chaud et sec. On a eu des pluies diluviennes aussi. C’est un cocktail explosif pour avoir plus de fleurs, plus de pollen, plus de moisissures, plus de poussière : bingo ! On a plus d’allergies », explique l’expert.
En ce début de mois de septembre, c’est le pollen de l’herbe à poux qui fait éternuer bien des Québécois. Présentement à son « apogée », elle pourrait en embêter plusieurs, et ce, jusqu’au premier gel.
« Tout dépendant du réchauffement climatique, elle est là jusqu’à octobre ou novembre », précise Jean-yves Dionne.
DEVENIR ALLERGIQUE
Certaines personnes qui n’ont jamais subi les contrecoups des allergies saisonnières en ont peutêtre même fait les frais pour la première fois cette année.
Qu’on ait deux ans ou 80 ans, les allergies peuvent apparaître à tout âge, selon le pharmacien.
« Les immunologues nous disent que le système immunitaire est comme une amphore. À chaque fois que tu rajoutes quelque chose, c’est comme une goutte de plus. À un certain moment, c’est plein et ça déborde : vous devenez allergique », explique-t-il.
DIFFÉRENCE
Comment différencie-t-on donc une allergie d’un simple rhume ?
Si les symptômes (éternuements, yeux qui coulent, etc.) s’inscrivent dans la durée, soit plus de quelques jours, c’est une allergie. Si les symptômes « augmentent puis tombent », c’est un rhume.
« L’allergie, ça ne part pas. Ça reste. Dès que je sors dehors et que je suis en contact, je bouche. C’est vraiment la notion de continuité qu’il faut regarder », conclut-il.