Le tournoi de Drouin relégué au second plan
TERREBONNE | Bien que Max Pacioretty veuille éviter d’être la distraction dans l’entourage du Canadien, sa situation contractuelle provoque l’effet inverse. Elle continue de retenir énormément l’attention. Hier, le tournoi de golf de Jonathan Drouin n’était pas la priorité au prestigieux club Le Mirage.
Un an après avoir annoncé son don de 500 000 $ à la Fondation du Centre hospitalier de l’université de Montréal, le CHUM, en plus de participer à recueillir 5 M$ supplémentaires en activités de financement, c’était la première édition de son tournoi de golf. Une dizaine de ses coéquipiers étaient présents pour l’épauler.
Mais le sujet de la collecte de fonds au profit du CHUM a été relégué au second rang. La tempête frappant le capitaine du CH distrait même sur les allées verdoyantes.
« On ne peut pas se concentrer sur ce qui se passe avec Max. Il a ses propres affaires. Ce n’est pas la première fois que ça survient dans ce marché, a indiqué Drouin à quatre jours du lancement de la campagne du Canadien. Il ne faut pas de négatif autour du camp d’entraînement. Nous n’avons pas besoin de ça.
« Je sais que ce n’est pas l’objectif de Max, mais il faut composer avec la situation », a poursuivi l’attaquant de 23 ans.
DU POSITIF
Mais il y avait au moins une bonne nouvelle au Mirage, hier, faisant oublier les tracas sportifs. La Fondation a recueilli 301 775 $.
« Je suis chanceux d’avoir eu l’opportunité de m’embarquer dans un gros projet pour aider les gens, a témoigné Drouin avant d’aller taquiner la petite balle blanche en matinée. Depuis que je m’implique, je suis très heureux. »
Rappelons qu’il n’avait pas encore enfilé l’uniforme bleu-blanc-rouge en septembre 2017 que le numéro 92 avait déjà fait la différence dans le paysage caritatif de la métropole. Un geste d’une grande générosité pour l’athlète, qui était alors âgée de 22 ans.
« À Tampa Bay, Ryan Callahan était fortement impliqué dans la communauté avec sa femme. Il s’impliquait dans plusieurs causes et fondations. J’avais de la misère à m’impliquer au début de ma carrière, car je me concentrais davantage sur le hockey.
« En arrivant à Montréal, c’est devenu plus facile avec le contrat que j’avais signé, a ensuite souligné celui qui jouit d’un contrat d’une valeur de 33 millions $ sur six ans. Je veux aider les gens malades. Je suis chanceux, il n’y en a pas dans mon entourage. En voyant les enfants et les adultes malades à l’hôpital, c’est triste. Mais on réussit à les faire sourire. »