Le Journal de Quebec

MUSIQUE : former des jeunes dans toutes les sphères

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Savoir lire, écrire, compter, réfléchir, déduire… Voilà à quoi les jeunes sont formés tout au long de leur parcours scolaire. Pourtant, pour le Collège François-de-laval, offrir une formation axée sur l’excellence, c’est aussi aider les jeunes à se développer dans d’autres sphères, notamment la musique.

C’est pourquoi, depuis les tout débuts, l’institutio­n accorde une place de choix à l’enseigneme­nt de la musique.

DE LOUIS JOLLIET À L’OSQ

L’un des pionniers dans l’enseigneme­nt de la musique au Collège aura été nul autre que l’explorateu­r Louis Jolliet qui, entre ses périples, jouait de l’orgue à la basilique de Québec et qui en enseignait les rudiments aux tout premiers élèves du Collège. La véritable tradition musicale du Collège, toutefois, date de 1833, alors que la première harmonie du Collège a été formée, à l’initiative d’adam Schott : la société Sainte-cécile. Mais qui donc était cette Cécile ? La sainte patronne de la musique. Ainsi, un groupe de pensionnai­res de l’institutio­n se réunissait sous les combles du pavillon de la procure pour pratiquer son art. Une tradition qui a survécu au fil des décennies puisque l’harmonie du Collège François-de-laval se réunit toujours sous les combles de ce qui est devenu le pavillon des classes. Ainsi, en 2018, l’établissem­ent peut se targuer d’être riche d’une tradition musicale de 185 ans… Ce que peu d’entre nous savent, c’est que l’orchestre symphoniqu­e de Québec a vu le jour au Collège Françoisde-laval. Joseph Vézina, enseignant de musique au Petit Séminaire de Québec à l’époque, a fondé la Société de musique de Québec. Et c’est entre les murs de l’établissem­ent que cette formation, aujourd’hui devenue L’OSQ, répétait les différente­s pièces qu’elle préparait pour son public.

UN CENTRE D’ENSEIGNEME­NT ET DE PRODUCTION MUSICALE

Ainsi, à travers l’enseigneme­nt des matières prévues aux programmes, le Collège accorde une importance de premier plan aux arts de la scène, notamment à la musique. Les espaces traduisent parfaiteme­nt ce souci d’offrir aux élèves des lieux non seulement pour répéter, mais aussi pour se produire : le Café-théâtre Yves Jacques, aménagé en 2007, le Centre de production multimédia Québecor et, depuis 2016, le Centre d’enseigneme­nt et de production musicale Jean-claude-duchesneau. Une salle multifonct­ionnelle où les élèves peuvent répéter leurs pas de danse ou se donner la réplique au théâtre, une salle théorique, une salle d’harmonie, un studio d’enregistre­ment de calibre profession­nel, 11 cubicules insonorisé­s et 560 m2 d’espaces pour déployer le talent de jeunes créatifs qui ont envie d’écrire, de scénariser, de jouer, de monter, de mixer, de doubler et de danser, entre autres. En d’autres mots, ils peuvent se familiaris­er avec toutes les étapes d’une production artistique. Sans compter que les installati­ons peuvent servir à la communauté, à des artistes locaux et à des ensembles philharmon­iques. « Dans ces locaux fraîchemen­t aménagés, on veut provoquer les rencontres et rassembler, comme seule la musique peut le faire, affirme Marc Dallaire, directeur général du Collège. Dans un univers des plus créatifs, nos élèves peuvent faire éclore leur talent et construire un projet éducatif taillé sur mesure, selon leurs intérêts et leurs aptitudes. Ils sont encadrés par des enseignant­s chevronnés, autant de mentors inspirants et passionnés. » Au moment d’inaugurer les espaces, en septembre 2016, 75 élèves étaient inscrits à des cours particulie­rs, en plus des 60 élèves faisant partie des harmonies du Collège et des différents ensembles vocaux. C’est donc près de 20 % de l’ensemble de la clientèle étudiante du Collège qui profite de ces lieux.

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