Une meilleure protection des consommateurs réclamée
AGENCE QMI | La protection des consommateurs québécois doit être renforcée, estime un organisme qui réclame des engagements fermes des partis politiques, au premier rang desquels une refonte complète du droit de la consommation.
La Coalition des associations de consommateurs du Québec (CACQ) profite de la campagne électorale actuelle dans la province pour revendiquer des actions claires, à commencer par une simplification des mesures législatives.
RÈGLES TROP COMPLEXES
En l’occurrence, estime la CACQ, les règles sont si complexes qu’elles ne permettent pas aux consommateurs d’en avoir une bonne connaissance.
« Les consommateurs ont des droits, mais s’ils les connaissent mal, ils ne peuvent pas les exercer et ils sont par conséquent défavorisés dans le cadre de leurs relations avec les commerçants », a souligné dans un communiqué Rébecca Bleau, coordonnatrice de la Coalition.
De plus, la Loi sur la protection du consommateur n’est pas adaptée à des modèles comme ceux d’uber, « qui affirme ne pas offrir de services de transport, tandis que les chauffeurs ne sont pour leur part pas non plus des commerçants », déplore la CACQ.
Il n’y a pas que dans la loi qu’il y aurait des lacunes. C’est aussi le cas du cadre réglementaire protégeant les consommateurs en matière de services financiers. La Coalition souhaite une stratégie axée sur l’intérêt public, mais surtout, adaptée à l’époque comprenant notamment les services en ligne.
Le financement accordé aux associations de consommateurs, qui serait insuffisant, est aussi décrié.
Par ailleurs, la Coalition des associations de consommateurs du Québec réclame la création d’un ministère de la Consommation, « doté d’un ou d’une titulaire dont ce sera le portefeuille principal et de ressources suffisantes pour s’acquitter de sa mission ».