Problèmes récurrents
Au Québec, les mêmes vieux problèmes refont continuellement surface et l’on peut parier qu’ils vont encore ressurgir dans 5, 10, 20 ou même 50 ans ! Pourquoi ? Parce que rien n’est effectivement réglable. Prenons quelques exemples.
D’abord, la langue : malgré la loi 101 et les efforts de plusieurs gouvernements du Québec, le problème s’accentue toujours, la qualité de la langue décroît et son usage périclite à Montréal. Ne nous leurrons pas, sans indépendance nationale, le problème ne fera que s’aggraver ! Puis, la question constitutionnelle, soit la loi fondamentale qui définit le Canada, mais qui fait obstacle au Québec et qu’avec raison nous n’avons pas signée.
Ne nous leurrons pas, sans l’indépendance, nous faisons du sur-place et stagnons. Cette « loi englobante » définit ce pays qui dans les faits n’est pas le nôtre ! Sur l’immigration, le fédéral a le haut du pavé. Nous ne partageons une compétence que sur la sélection des immigrants (pas sur les réfugiés, irréguliers, et autres), mais de façon limitée, bien encadrée ! Sans l’indépendance, le problème va perdurer et demeurer insoluble. Quant à l’environnement, la compétence du Québec est encore plus limitée : c’est Ottawa qui peut déterminer les projets que lui seul peut qualifier de « nationaux » (d’une mare à l’autre !), comme les pipelines, l’exportation ou l’importation de pétrole, de gaz, d’uranium, etc.
Il est le maître d’oeuvre et principal décideur de tout ce qui touche à l’énergie (excepté l’hydro-électricité où précisément nous nous surpassons) et à l’environnement ! On laisse ainsi à un autre peuple le soin de prendre les principales décisions à notre place. Sans indépendance, ne nous leurrons pas : le Québec est ainsi confronté pour des générations à venir à toujours répéter les mêmes débats et les mêmes combats ! Sans résultats concluants !