Plainte d’un policier contre une Autochtone
VAL-D’OR | Un policier a porté plainte contre une femme autochtone de Val-d’or. Il affirme avoir été victime d’attouchements sexuels de la part d’une des femmes qui avaient allégué avoir été agressées sexuellement par des policiers.
Les attouchements sexuels se seraient produits dans la nuit du 7 au 8 septembre pendant une intervention policière dans un bar du centre-ville de Val-d’or.
Plusieurs clients à l’intérieur ont assisté à la scène, qui a été filmée par des caméras de surveillance.
La femme qui fait maintenant l’objet d’une plainte pour attouchements sexuels ferait partie de celles qui alléguaient avoir été agressées sexuellement par des policiers de Vald’or dans un reportage de l’émission Enquête de Radio-canada diffusé en octobre 2015.
Huit policiers avaient alors été suspendus. Deux sont revenus au travail rapidement, car les allégations étaient fausses. Un d’entre eux n’était même pas policier au moment des faits allégués.
Après plusieurs enquêtes policières, la Direction des poursuites criminelles et pénales a jugé qu’il n’y avait pas de preuve. Il n’y a jamais eu d’accusation.
Les policiers du poste de la SQ de Vald’or poursuivent d’ailleurs Radio-canada et la journaliste Josée Dupuis pour 3,4 M$.
LES GESTES PRÉSUMÉS
Selon nos informations, la femme visée par la récente plainte, mais dont on ne peut révéler l’identité puisqu’elle n’est pas encore accusée, se serait approchée du policier en uniforme et lui aurait dit quelque chose.
Le policier aurait ensuite placé ses mains sur ses propres fesses tout en se tournant pour se protéger. Mais la femme lui aurait tout de même agrippé une fesse. Le policier se serait ensuite éloigné. Mais la femme l’aurait suivi pour lui prendre les fesses une seconde fois.
La scène s’est terminée alors que la femme aurait fait semblant de lui donner un baiser et aurait ensuite mis son doigt dans sa bouche.
Le porte-parole de la SQ, Hugo Fournier, a confirmé hier qu’une enquête a été ouverte à la suite d’une plainte. Par souci de transparence, l’enquête a été transférée à Mont-laurier.