RONA vendue
Le congédiement du PDG ne calme pas les actionnaires mécontents. Mais RONA bénéficie d’une minorité de blocage (avec 34 % ou plus des actions) : avec la Caisse 14 %; le Fonds FTQ 5 %; les marchands 10 %; Investissement Québec 9 %.
RONA conclut en janvier 2013 une
convention avec ses deux plus importants actionnaires, la Caisse et Invesco. À leur demande, le CA est modifié. Et étonnamment, affirme Dutton, le « contrôle passe entre les mains des Ontariens avec une majorité d’anglophones… »
M. Dutton se demande comment il se fait que L’AMF ait laissé passer la création d’un nouveau conseil d’administration sans que les actionnaires l’approuvent. Malheureusement, lors qu’ investis se ment Québec décide de liquider ses actions à la fin de 2014, la « minorité de blocage » tombe. Finalement, en février 2016, Lowe’s revenait à la charge avec une offre bonifiée à 24 $ l’action, à comparer à 14,50 $. Et RONA tombait ainsi entre les mains des Américains.
LES RESPONSABLES
Selon M. Dutton, les responsables de la vente sont :
- Michael Sabia, pour qui les décisions de la Caisse « ne doivent jamais nuire aux bonis versés à ses cadres ».
- Philippe Couillard, « qui ne dit pas la vérité » concernant la vente de RONA à Lowe’s. « Ça ne se peut pas que Sabia ait décidé de céder le bloc d’actions de RONA sans, au préalable, avoir reçu le feu vert du gouvernement Couillard. »
- Les gros actionnaires institutionnels qui cherchent à faire la passe financière.