Centraide donne le coup d’envoi de sa campagne
Celle-ci sera marquée par plusieurs défis
Centraide a donné le coup d’envoi, hier matin, de sa campagne de financement 2018, qui sera marquée par plusieurs défis, notamment celui de la hausse constante des demandes d’aide des différents organismes et fondations au Québec.
Aucun objectif financier n’a été fixé pour cette présente campagne, mais Centraide entreprend celle-ci comme un athlète qui se prépare pour les Olympiques. Trois publicités ont également été présentées.
« Le premier défi est de défaire l’idée que chacun peut se sortir seul de ses difficultés. On ne demanderait pas à un athlète de se rendre aux Olympiques tout seul. Ça prend un entourage. Pour la personne qui vit des difficultés, ça prend aussi un réseau pour s’en sortir », indique Bruno Marchand, président-directeur général de Centraide Québec – Chaudière-appalaches.
PLUS DE SOLLICITATIONS
La pauvreté et les difficultés prennent de nouvelles dimensions depuis les dernières années et les sollicitations sont de plus en plus présentes, un autre défi d’envergure auquel Centraide est exposé.
M. Marchand évoque notamment les causes de différentes entreprises, ainsi que les multiples fondations.
« C’est bon, ces causes, mais elles oublient ce qui est en dehors de leur communauté. Il y aura toujours des zones grises et des gens qui ne seront pas aidés », indique M. Marchand, précisant qu’un seul don à Centraide permet d’aider plus de 200 causes et projets.
« DONNER UNE JUSTE CHANCE »
« Mieux on va soutenir notre réseau, mieux on va sortir ces personnes de leurs difficultés, et plus riche notre communauté sera, car demain, au lieu d’être en difficulté, ces personnes vont travailler, payer des impôts et contribuer à la société », termine le président-directeur général.
Pour le lancement, l’athlète olympique Philippe Marquis était présent. Il a fait l’analogie entre l’athlète et les gens en difficulté.
« La campagne 2018 tourne autour du slogan “Soutenons notre équipe locale”, donc il y a une comparaison avec le sport. Si on s’arrête, que l’on fait une introspection, on se rend compte qu’en tant qu’athlète, nous n’avons pas atteint le sommet tout seul. On a eu de l’aide et un bon réseau. C’est l’idée derrière Centraide. C’est d’être cette aide, ce réseau pour les plus démunis et leur donner une juste chance sur la ligne de départ », image le skieur acrobatique.