Le Journal de Quebec

La situation se répète pour Vettel

- LOUIS BUTCHER

À pareille date l’an dernier, Sebastian Vettel ne concédait que trois points derrière le meneur Lewis Hamilton avant de disputer le Grand Prix de Singapour.

Mais cette épreuve allait marquer un moment décisif dans sa quête (ratée) de remporter un cinquième titre mondial en F1.

Qualifié en position de tête au circuit de Marina Bay, le pilote de l’écurie Ferrari a été l’origine d’un accrochage après le signal du départ qui l’éliminera de la course tout comme son coéquipier Kimi Räikkönen et Max Verstappen.

Ce coup de théâtre tournera à l’avantage d’hamilton, dont la victoire lui permettra de prendre le large au classement cumulatif. Plus jamais le Britanniqu­e ne sera véritablem­ent inquiet avant d’être titré quatre courses plus tard au Mexique.

« JE SUIS MON PLUS GRAND… ENNEMI »

Depuis quelques mois, la Ferrari a régulièrem­ent démontré un niveau de performanc­e supérieur à sa grande rivale Mercedes, mais Vettel n’a pas su en profiter en raison d’erreurs qui lui ont coûté des points précieux au tableau et dont il assume d’ailleurs l’entière responsabi­lité.

On a qu’à se rappeler sa gaffe au Grand Prix d’allemagne, qu’il menait, avant d’être victime d’une sortie de piste lorsque la pluie s’est mise à tomber.

« Nous avons une très bonne voiture entre les mains, a-t-il raconté hier en conférence de presse. Certaines courses ne se sont pas terminées à mon avantage. Je suis mon plus grand… ennemi, mais il n’est pas trop tard pour me racheter. »

UN CIRCUIT ÉPROUVANT

Le Grand Prix de Singapour est disputé sous les projecteur­s, ce qui ajoute à son degré de difficulté, déjà élevé. Le tracé urbain comporte 23 virages et peu de lignes droites.

C’est une étape longue et éprouvante, l’une des rares épreuves l’année dernière où le drapeau à damier a été agité après un peu plus de deux heures de compétitio­n.

Lance Stroll reconnaît que cette course est dure physiqueme­nt et mentalemen­t, mais il l’apprécie néanmoins.

« Il n’est pas facile de doubler ici, a fait savoir le pilote québécois, qui s’y était classé au huitième rang en 2017. Mais j’aime bien y courir. »

TOUJOURS CHEZ WILLIAMS

Stroll est encore un pilote Williams, mais pour combien de temps encore ? Bon nombre d’observateu­rs s’attendent à ce qu’il termine la saison chez Racing Point Force India, une écurie dont son père Lawrence s’est porté acquéreur en août dernier.

« Je répète ce que j’ai dit il y a deux semaines à Monza, a-t-il déclaré. Rien ne change dans mon cas pour l’instant. J’y vais une course à la fois. »

Newspapers in French

Newspapers from Canada