EN RAFALE
NORDIQUES
En ce qui a trait au retour des Nordiques qui se fait toujours attendre, trois ans après l’ouverture du Centre Vidéotron, Martin Tremblay réitère le leitmotiv qui l’anime chez Québecor, soit celui qu’on ne lâche jamais et qu’on vise toujours de gagner. « Notre contrat comme gestionnaire du Centre Vidéotron s’étend sur 25 ans, et je ne veux pas être dans la gang des déçus, mais plutôt dans celle qui travaille et qui continue, souligne-t-il. On souhaite le retour des Nordiques, on a toujours dit que ce ne serait pas facile, car on essaie de ramener une équipe dans l’une des plus petites villes [du circuit de la LNH] […], mais je ne peux pas être déçu, car il n’y a pas d’abandon de notre part. C’est sûr que j’aurais souhaité qu’ils arrivent plus vite, comme tout le monde. » Il souligne son amour du hockey et son attachement personnel envers l’équipe, dont il est un fan invétéré. Sur sa photo de classe de maternelle, il porte d’ailleurs un chandail des Nordiques, et a assisté à leur dernier match contre les Rangers, à New York, en 1995.
DÉMÉNAGEMENT À QUÉBEC
Le 1er juillet dernier, Martin Tremblay déménageait à Québec avec sa conjointe et leurs trois enfants de six, neuf et 12 ans. Les enfants s’adaptent avec bonheur à leur nouvel environnement, tout comme les parents. « C’est le côté professionnel qui m’a amené à Montréal, et j’avais une belle vie là-bas. Mais ici à Québec, j’apprécie la qualité de vie, la tranquillité, la proximité de la forêt chez nous. » Il ne s’ennuie certes pas des bouchons de circulation qui pouvaient s’étirer sur une heure et quart matin et soir. Il souligne que sans sa conjointe Josée, « le pilier de la famille », il ne pourrait faire ce travail qui l’amène à effectuer régulièrement la navette entre Québec, Montréal, Toronto et Los Angeles, et à assister à la plupart des spectacles et parties de hockey qui sont présentés au Centre Vidéotron. Enseignante, sa conjointe a sacrifié beaucoup pour venir à Québec et il lui en est très reconnaissant. « Le plus difficile, c’est de trouver l’équilibre [entre la vie professionnelle et la vie de famille] […] C’est de trouver la bonne balance. »