Le Journal de Quebec

Une année de transition pour les Tigres

- KEVIN DUBÉ

Il n’y a pas que dans l’entourage du Canadien de Montréal qu’on refuse de parler de reconstruc­tion, chez les Tigres de Victoriavi­lle aussi !

Après une saison où tout était permis l’an dernier, la formation de l’entraîneur Louis Robitaille présentera un visage bien différent cette année. L’équipe a perdu plusieurs vétérans d’importance, notamment les Maxime Comtois, Vitaly Abramov et Étienne Montpetit, et les attentes sont beaucoup moins élevées envers l’organisati­on qu’elles l’étaient à pareille date, l’an dernier.

RÔLE ACCRU POUR LAFRANCE

L’équipe n’a toutefois pas liquidé toutes ses pièces en retour de choix au repêchage ou de jeunes espoirs, et c’est pourquoi on refuse de dire qu’on reconstrui­t à Victo.

« On est en transition parce qu’on n’est pas jeunes à toutes les positions, mentionne Robitaille. Devant le filet, nous comptons sur Trisan Côté-cazenave qui, à notre avis, fait partie des meilleurs du circuit. Nous avons également un groupe de défenseurs expériment­és, mais c’est à l’attaque qu’on est très jeune avec seulement quatre vétérans de retour de l’an dernier. »

Parmi les vétérans de retour, Simon Lafrance aura un rôle important à jouer. L’équipe en a d’ailleurs fait son capitaine.

« C’est un gars qu’on a acquis l’an dernier de Val-d’or où il jouait sur le premier trio et à la pointe en avantage numérique. On lui a demandé de jouer sur le troisième trio et il a dû mettre son ego de côté et accepter son rôle. C’est quelque chose qu’on a apprécié. »

DEUX EUROPÉENS PROMETTEUR­S

Point positif malgré la jeunesse de leur alignement offensif : les Tigres ont vu de belles choses de la part de leurs deux joueurs européens, les Russes Mikhail Abramov et Egor Serdyuk, lors du camp d’entraîneme­nt.

« Les deux se complètent à merveille. Ce sont deux joueurs différents, mais ils ont une excellente chimie. Mikhail est un passeur, il aime alimenter ses coéquipier­s tandis qu’egor n’a pas peur de foncer au filet, c’est plus un marqueur. On les a séparés de leur famille de pension afin qu’ils puissent apprendre l’anglais, et les deux s’acclimaten­t bien jusqu’à présent. »

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