Le maire assure que les deux marchés sont là pour de bon

Le maire de Québec garantit que le Marché public de Sainte-foy et le Marché aux puces sur le terrain de l’aréna resteront dans le décor.

« Il n’y aura jamais de rupture de service », a juré Régis Labeaume, hier. « On travaille sur le Marché de Sainte-foy. On s’en vient avec quelque chose. »

Le Journal dévoilait hier que d’importants travaux se dérouleraient sur le stationnement de l’aréna de Sainte-foy tout au long des étés 2019 et 2020 en prévision de la construction du Centre de glaces.

La Ville de Québec, malgré les demandes répétées du Journal, laissait planer un doute quant au maintien des deux installations sur le site en se limitant à dire qu’« il est trop tôt pour s’avancer à ce sujet ».

Encore hier midi, l’administration persistait avec cette réponse.

COMMOTION

Cette incertitude a créé la commotion, hier au Marché public. La coordonnatrice de la coopérative du Marché, Isabelle Brodeur, a passé la matinée à répondre à des clients et à des marchands inquiets, qui avaient déduit que le Marché en était à ses dernières heures.

Hier matin, la direction a publié un communiqué pour rassurer sa clientèle. « Ne craignez rien ! Le marché est là pour rester ! »

Le Marché public de Sainte-foy sera ouvert en mai 2019 au même endroit, et ce, jusqu’en novembre 2019. « Merci de votre fidélité depuis 43 ans », a écrit la direction.

SON DE CLOCHE DIFFÉRENT

« J’aurais aimé qu’il n’y ait pas de quiproquo », a exprimé au Journal la coordonnatrice. Mme Brodeur assure que les échos qu’elle a de son côté de la Ville de Québec sont tout autres que ce que la municipalité a affirmé au Journal.

« La Ville a des plans pour le Marché public de Sainte-foy. Et elle n’a pas l’intention de fermer le marché public agroalimentaire », a-t-elle souligné. « On reste dans le coin de Roland-beaudin, ça, c’est sûr. La Ville a une volonté, c’est ce qu’ils nous disent depuis que je suis à la Coop, soit six ans. Si on déménage, ce sera peutêtre de 300 mètres. »

« On va faire ce qu’il faut. On va s’organiser pour qu’il soit là tout l’été. Ça s’organise. On a juste à organiser les travaux en conséquence », a soutenu M. Labeaume. Même chose pour le Marché aux puces. « Ça va continuer. »