Le maire de Laval donne son appui au Chantier Davie
Le maire de Laval, Marc Demers, a donné hier son appui au Chantier Davie ainsi qu’aux fournisseurs du chantier naval.
M. Demers, qui était accompagné de gens d’affaires de Laval, a réitéré son appui au chantier. Les fournisseurs réclament un contenu québécois d’au moins 50 % pour la construction du nouveau navire de croisière CTMA Vacancier qui relie de façon hebdomadaire Montréal aux îles de la Madeleine.
« Je joins ma voix à celle des maires de Québec, Saguenay, Lévis, Rivièredu-loup, Shawinigan, Victoriaville et Saint-augustin pour appuyer le nouveau Chantier Davie », a-t-il déclaré.
La relance du chantier naval en 2012 a généré des retombées économiques évaluées à 6 M$ uniquement à Laval, où la Davie compte un fournisseur d’acier, Metalium, qui a participé à la livraison de l’asterix.
« On tient à ce qu’une grande partie du projet soit réalisée au Québec », a affirmé Simon Albert, vice-président de Metalium.
PLUS DE CONTENU QUÉBÉCOIS
En mai dernier, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il soutiendrait financièrement la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA) dans son projet de faire construire un nouveau navire. Par le fait même, le gouvernement du Québec a demandé à la CTMA de procéder à un appel d’offres international, exigeant un contenu québécois d’au moins 30 %, ce qui est loin de répondre aux attentes des fournisseurs qui veulent avoir la chance de prendre part au projet.
« On a la capacité pour le faire. Pourquoi donner ce travail-là ailleurs ? » questionne M. Albert.
Un projet comme celui du CTMA peut occuper le carnet de commandes de l’usine de Metalium, à Sainte-julie, pendant un mois, ce qui est significatif pour les 140 travailleurs de l’entreprise.
« On ne peut pas laisser ça passer », a ajouté M. Albert.
L’association des fournisseurs de Chantier Davie Canada milite pour que les 1600 emplois directs et indirects, ainsi que les 500 M$ de retombées économiques associées à ce contrat, puissent rester au Québec.