Selon Patrick Roy, Alex Ovechkin a appris à gagner
Le capitaine des Capitals a aidé son équipe en peaufinant son jeu en zone défensive
Patrick Roy a vu un Alexander Ovechkin différent lors des séries éliminatoires de celui qu’il avait affronté lors de ses trois saisons à la barre de l’avalanche du Colorado. En fait, il a vu un joueur qui avait finalement compris les sacrifices nécessaires pour remporter la Coupe Stanley.
Évidemment, l’équipe que Roy dirigeait évoluait dans l’association de l’ouest, alors il ne voyait Ovechkin et les Capitals que quelques fois dans l’année. Évidemment, le talent offensif du Russe n’a jamais été un problème, c’était davantage son implication en zone défensive qui faisait défaut, croit-il.
« C’est un train. Il complète ses mises en échec et possède un lancer incroyable. Offensivement, il est toujours dangereux. Lors des dernières séries éliminatoires, ce que j’ai aimé, c’est que son jeu défensif est meilleur qu’il ne l’a jamais été. Je pense qu’il commence à comprendre que le hockey se joue dans les deux sens et que, si tu veux gagner, c’est par là que ça va passer. »
ENFIN UNE COUPE
Pour celui qui a remporté la Coupe Stanley à quatre occasions dans sa carrière, Ovechkin est le genre de joueurs dont la ligue a besoin.
« C’est un gars de caractère et c’est bon pour la ligue. C’est le genre de joueur que tu veux avoir dans ton équipe. Je suis pas mal certain que tout le monde aimerait en avoir un dans son alignement, mais des joueurs comme lui ne courent pas les rues. Il lui manquait une chose, et c’est la coupe Stanley. Maintenant, il l’a eue. »
VICTOIRES OU PAS ?
Par ailleurs, Roy a offert une perspective intéressante sur l’importance, ou non, des victoires en matchs hors concours.
Les résultats en présaison du Canadien l’an dernier avaient grandement alimenté les débats, certains insistant sur le fait que les victoires ou les défaites n’ont aucune incidence sur la saison régulière tandis que d’autres prétendaient que de perdre de façon répétée durant le camp d’entraînement peut miner la confiance des troupes avant même que les premiers matchs officiels ne soient joués.
Pour Roy, c’est un peu des deux. En 2013, à sa première année au Colorado, l’équipe avait présenté un dossier de trois victoires et trois défaites en six matchs préparatoires. L’avalanche avait toutefois par la suite connu un début de saison du tonnerre, remportant 12 de ses 13 premiers matchs.
« On n’avait pas très bien fait en matchs présaison, mais on jouait bien. Quand on a commencé la saison, je n’étais pas surpris de nos succès parce qu’on faisait les bonnes choses sur la glace. Des fois, ce n’est qu’une question de temps avant que ça paie. »