Constat d’échec à Chicago
L’attaque des Cubs est tombée en panne à un bien mauvais moment
AGENCE QMI | Les joueurs des Cubs de Chicago n’ont qu’euxmêmes à blâmer pour leur élimination rapide en séries du baseball majeur, surtout qu’ils ont échappé deux matchs consécutifs en autant de jours devant leur fidèle public du Wrigley Field.
Si la direction de l’équipe souhaite effectuer quelques ajustements, elle devra regarder du côté de l’attaque qui a été anémique lundi et mardi. Après avoir perdu 3-1 la rencontre de barrage pour le titre de la section Centrale de la Ligue nationale face aux Brewers de Milwaukee, les Cubs ont encaissé un douloureux revers de 2-1 en 13 manches aux mains des Rockies du Colorado lors de la partie du meilleur deuxième.
Une récolte totale de deux points et de neuf coups sûrs en 22 manches n’est pas suffisante pour gagner, que ce soit en saison régulière ou en séries. L’hiver, qui sera froid et venteux à Chicago, représentera une belle occasion pour trouver les solutions.
« C’EST FRUTANT »
« Nous avons remporté 95 matchs cette année, mais on ne peut pas considérer fructueux ce résultat, a commenté au magazine The Sporting News le voltigeur Jason Heyward, qui a loupé quelques chances avec des coureurs sur les sentiers, mardi. On n’a pas ouvert une seule bouteille de champagne, donc comment peut-on prétendre qu’il s’agit d’un succès ? Pour nous, c’était gagner la Série mondiale ou l’échec. »
« On aurait aimé mieux frapper avec des gars en position de marquer et cogner des balles avec plus d’aplomb. Nous n’avons pas accompli cela et c’est frustrant », a ajouté son coéquipier Kris Bryant, auteur d’un coup sûr en six présences au bâton contre le Colorado.
REVENIR SUR TERRE
Certes, la formation de la ville des vents connaît davantage de succès qu’autrefois. Elle a freiné sa disette de 108 ans en remportant la Série mondiale 2016 et fait partie des équipes dominantes de la Nationale. Toutefois, ces deux revers pourraient représenter un coup de règle nécessaire pour ramener sur terre autant les joueurs que les instructeurs et les dirigeants.
« Parfois, vous avez besoin de vous faire botter le derrière pour bien savoir où vous en êtes. Peut-être que c’était nécessaire pour nous et qu’il fallait se faire éliminer de cette façon. Possiblement que ce sera bon pour nous », a exprimé le lanceur Jon Lester, qui a limité les Rockies à un point en six manches.
« Le sentiment est étrange. Les joueurs tournent en rond dans le vestiaire et ne savent pas quoi faire. Ils ne s’attendaient pas à voir la saison se terminer maintenant, a dit l’artilleur Kyle Hendricks. Je me souviens d’avoir déjà vécu cela et il faut se servir de cette déception comme source de motivation. »