Il a leurré une jeune fille et l’a incitée à toucher son frère
Un trentenaire qui a leurré une jeune fille de 12 ans sur Facebook et qui a poussé l’odieux jusqu’à la convaincre de lui envoyer une photo d’elle en train de toucher le pénis de son frère de quatre ans a été condamné à deux ans de pénitencier.
Frédéric Terroux, un homme de 30 ans de l’abitibi, s’est fait passer pour une jeune fille de 14 ans afin d’appâter sa jeune victime, en septembre 2016.
Terroux a commencé à lui demander des photos d’elle habillée, puis d’autres en sous-vêtements, avant de lui en réclamer où elle est nue et dans des positions sexuellement explicites.
À la demande de Terroux, la jeune fille lui envoie ensuite une vidéo d’elle dans laquelle elle se masturbe. Puis, toujours à sa demande, des photos du pénis de son petit frère de quatre ans.
« INVRAISEMBLABLE »
Atteignant « un autre niveau de perversité » en la « manipulant psychologiquement », l’accusé lui demande de toucher son frère. « [La victime] commet un geste invraisemblable. Elle met le pénis de son frère dans sa bouche et envoie une photo du geste à l’accusé. En plus de démontrer la vulnérabilité de la victime, cette situation expose toute la responsabilité pénale de l’accusé », écrit le juge Steve Magnan.
Terroux, qui n’avait jamais fait face à la justice auparavant, avait 56 images et vidéos « dégradantes » et « répugnantes » de pornographie juvénile dans son ordinateur, en plus de la cinquantaine échangées avec sa victime.
Il a plaidé coupable aux accusations de leurre, d’incitation à des contacts sexuels sur un enfant, de possession et de production de pornographie juvénile.
RISQUE DE RÉCIDIVE
Le juge a soulevé de nombreux facteurs aggravants, dont les conséquences importantes sur la victime et sa famille. S’il estime que le risque de récidive est toujours présent, il note les efforts de réhabilitation de l’accusé, qui suit une thérapie et qui a le soutien de sa conjointe.
La peine de deux ans qui lui a été infligée sera suivie d’une probation de trois ans. Il doit également être inscrit au registre des délinquants sexuels.