Calgary parmi les trois candidatures retenues
BUENOS AIRES | (AFP) Le Comité international olympique a réduit hier à trois le nombre de candidatures pour les Jeux olympiques de 2026, écartant la ville turque d’erzurum, a annoncé le président du CIO Thomas Bach.
La commission exécutive du CIO, réunie à Buenos Aires, a retenu les candidatures de Calgary, du duo Milan/ Cortina d’ampezzo et de Stockholm, a précisé M. Bach.
Cette liste doit encore être formellement validée par la session du CIO qui se réunit lundi et mardi prochain. L’élection de la vile hôte est prévue en septembre 2019.
Ces trois candidatures ont été retenues « sur proposition du groupe de travail présidé par Juan Antonio », vice-président du CIO et fils de l’ancien président de l’instance, a déclaré M. Bach.
Plusieurs villes un temps intéressées ont finalement renoncé, faute de soutien populaire.
Le CIO fait globalement face à une raréfaction des candidatures pour les Jeux d’hiver alors que les énormes dépenses pour l’organisation des Jeux de Sotchi en 2014 ont refroidi les ambitions.
Ainsi, en 2015, Pékin n’avait qu’un seul rival, Almaty au Kazakhstan, lorsque la capitale chinoise a hérité des Jeux de 2022. Tour à tour, Stockholm, Cracovie, Lviv et Olso s’étaient retirées.
RÉFÉRENDUM
Calgary a présenté « un concept extraordinaire, très solide, avec 80 % des installations, voire plus, déjà construites », a commenté M. Samaranch.
Mais un référendum populaire au résultat très incertain y est prévu le 13 novembre, les derniers sondages montrant un équilibre entre opposants et partisans. La liste des villes candidates pour les Jeux de 2026 pourrait donc encore se réduire avant la désignation.
« Nous respectons ce processus », a commenté M. Samaranch. Interrogé sur le message qu’il souhaite adresser aux habitants de Calgary, l’espagnol a souhaité « rappeler qu’organiser les Jeux olympiques est une énorme opportunité pour inspirer la jeunesse non seulement d’un pays, mais du monde entier. De plus, désormais, le budget du comité d’organisation est entièrement couvert ».
Quant à Stockholm, elle dispose « de l’expérience et des infrastructures ».
Le projet italien qui associe Milan et la station de Cortina d’ampezzo et a vu le retrait de Turin, « ne peut pas être plus en adéquation avec les exigences de l’agenda 2020 », un ensemble de mesures visant à faire baisser les coûts, a ajouté M. Samaranch soulignant le « soutien apporté par le gouvernement et par des régions puissantes » et l’expérience de ces régions dans « l’organisation des compétitions de sports d’hiver ».
La candidature italienne devra cependant résoudre la question du financement, le gouvernement ayant récemment annoncé qu’il ne comptait pas apporter son concours financier.