Le Journal de Quebec

Aucun regret pour Brad Marchand

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AGENCE QMI | L’attaquant des Bruins de Boston Brad Marchand a encore sévi sur la patinoire, et ce, dès le premier match du calendrier régulier, mercredi, et il ne semble pas s’en faire avec les possibles conséquenc­es de son geste.

Humiliés au compte de 7-0 par les Capitals de Washington, les joueurs des Bruins n’ont pas apprécié voir le joueur d’avant Lars Eller les narguer près de leur banc après qu’il eut marqué un but. Quelques instants plus tard, Marchand a répliqué en jetant les gants sans avertissem­ent devant le Danois.

Eller est sorti passableme­nt amoché de ce duel inattendu, car son rival lui a asséné de solides coups de poing au visage. Il a en a été quitte pour une sévère coupure, largement visible près du front.

Marchand a écopé d’une punition majeure pour s’être battu, d’une pénalité pour avoir été l’instigateu­r d’un combat et de 10 minutes pour inconduite. « Sa célébratio­n n’était pas nécessaire. Il s’est dirigé devant notre banc et a festoyé avec un pointage de 7-0. Donc, je lui ai fait savoir ça », a commenté le numéro 63 aux journalist­es.

LES CAPITALS RÉCLAMENT JUSTICE

Dans le camp adverse, tous espèrent que la LNH se montrera aussi sévère à l’égard de Marchand qu’à l’endroit de Tom Wilson, suspendu 20 matchs pour un coup asséné à Oskar Sundqvist, des Blues de St. Louis. Aussi, le vétéran T.J. Oshie a fait un parallèle entre les deux gestes disgracieu­x commis en l’espace de quelques jours.

« Je pense premièreme­nt que c’est malheureux pour Tom, car la ligue a décidé d’en faire un exemple. Ils ont établi des normes, ils ne veulent plus de coups salauds. Le jeu impliquant Tom [dimanche] concernait une séquence sur la glace et il a frappé un gars ayant eu possession de la rondelle durant une millisecon­de », a-t-il dit aux médias.

« Puis, vous avez ce coup de poing sournois que Lars a encaissé. Vu que la ligue a mis en place des standards et que Marchand a déjà eu ses problèmes avec elle, nous avons confiance de voir la LNH faire ce qu’il faut. »

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PHOTO REUTERS Lars Eller en a eu plein les bras avec Brad Marchand lorsque celui-ci l’a pris à partie en troisième période.

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