Le Journal de Quebec

« Un homme comme tous les autres »

Johnson estime avoir les outils pour surprendre Beterbiev

- MATHIEU BOULAY

CHICAGO | Artur Beterbiev est à l’heure actuelle l’un des boxeurs les plus craints sur la planète, toutes catégories confondues. Une affirmatio­n qui n’effraie pas son adversaire de demain, Callum Johnson.

« Beterbiev est un homme comme tous les autres et je n’ai peur de personne, a souligné Johnson au représenta­nt du Journal, hier. Je vais voir ce qu’il va offrir à compter de la première cloche.

« On aura des réponses aux questions que tout le monde se pose au sujet de notre affronteme­nt. Je sais à qui j’ai affaire et vice versa. Ce sera un combat excitant. »

L’écossais (17-0, 12 K.-O.) est le seul boxeur dans le classement de L’IBF à avoir accepté l’invitation pour affronter Beterbiev. Le processus avait été ardu.

« Je n’étais pas dans le classement lors du premier tour des invitation­s, a précisé Johnson. Cependant, ma victoire contre Frank Buglioni m’a permis de me hisser jusqu’à la sixième place de L’IBF.

« Pour moi, d’affronter Beterbiev, c’est une opportunit­é en or. Je crois que j’ai la puissance pour faire mal à tout le monde dans la division des mi-lourds. »

Par contre, contrairem­ent à Spike O’sullivan et à Billy Joe Saunders, qui ont affronté David Lemieux dans la dernière année, Johnson ne croit pas aux insultes et aux discours enflammés pour vendre un combat.

« Les paroles ne décident pas de l’allure d’un combat, a-t-il souligné. Tu peux faire le discours que tu veux, mais ça ne te donnera pas un avantage lorsque tu monteras sur le ring. Beterbiev et moi sommes deux boxeurs qui veulent knocker l’autre. Le meilleur va l’emporter, tout simplement. »

UN REGARD QUI GLACE LE SANG

Comme on le sait, Beterbiev n’est pas un grand fervent des conférence­s de presse. Les longs discours, ce n’est pas sa tasse de thé. Il aime mieux faire parler ses mains sur le ring pendant le combat.

Hier, il a lancé un message à Johnson qui vaut n’importe quelle insulte. Ça s’est déroulé lors du face-à-face. Beterbiev a présenté un regard très intimidant à son adversaire de demain.

Devant une telle démonstrat­ion, Johnson n’a pas osé s’avancer davantage vers le Québécois. Il a plutôt tourné les talons pour se diriger vers les escaliers.

GRANDE CLASSE

À l’instar de ses autres galas, Matchroom Boxing a déroulé le tapis rouge pour ses boxeurs et les journalist­es pour la présentati­on de sa conférence de presse.

L’événement s’est tenu dans un restaurant chic de Chicago. De la classe du début à la fin.

En prime, on a eu droit à une conférence de presse d’une longueur acceptable, malgré le fait qu’il y a trois combats de championna­t du monde sur la carte du promoteur Eddie Hearn.

Quand on dit que DAZN met le paquet pour diffuser un produit de qualité à ses abonnés, on en a une belle preuve...

 ?? PHOTO MATHIEU BOULAY ?? Artur Beterbiev et Callum Johnson ne se sont pas lancé d’insultes durant leur rencontre, hier.
PHOTO MATHIEU BOULAY Artur Beterbiev et Callum Johnson ne se sont pas lancé d’insultes durant leur rencontre, hier.

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