Nicolas Deslauriers de retour sur patins
L’attaquant est en avance sur l’échéancier
PITTSBURGH | Les nouvelles sont encourageantes pour Nicolas Deslauriers. Victime d’une fracture au visage lors de son combat face à Brandon Baddock des Devils du New Jersey, durant un match préparatoire, il a profité du présent voyage du Canadien pour revêtir son équipement.
Coiffé d’un casque muni d’une grille, le Québécois a foulé la glace du PPG Paints Arena une fois l’entraînement officiel du Canadien terminé. À l’origine, Deslauriers devait demeurer au repos forcé durant un minimum de six semaines.
Or, seulement 18 jours se sont écoulés depuis qu’il a encaissé une solide droite de son adversaire. Il est donc grandement en avance sur l’échéancier préalablement fixé.
Quelques joueurs, dont Tomas Plekanec et Jonathan Drouin, se trouvaient toujours sur la glace lorsque Deslauriers s’y est présenté. Voilà donc un autre avantage au fait d’avoir amené tous les joueurs, incluant les blessés, dans ce voyage.
« Il aurait probablement patiné à Brossard par lui-même. Quand tu peux sauter sur la patinoire lors d’un voyage comme celui-ci, c’est probablement un boni », a indiqué Claude Julien.
Malgré cette réapparition rapide, il est beaucoup trop tôt pour avancer une date de retour au jeu.
PLUS QUE DES PATATES PILÉES
Par ailleurs, ce type de fracture est rarement le résultat d’un seul impact. Il est plutôt attribuable à une accumulation de coups. La taloche de Baddock était solide, mais les 46 autres combats de Deslauriers dans les rangs professionnels (répertoriés par le site hockeyfights.com) avaient rendu l’ossature un peu plus fragile.
En raison de cette fracture de l’os zygomatique gauche (os de la joue), les médecins ont dû lui insérer une plaque d’ostéosynthèse, rendant son alimentation très difficile.
Néanmoins, le fait qu’il soit déjà sur patins prouve que, contrairement au commun des mortels, il n’a pas eu à se contenter de patates pilées et de crème glacée.
Disons que les nutritionnistes de l’équipe ont dû faire un bon travail pour lui permettre de maintenir sensiblement le même apport quotidien de nutriments.