Stroll surprend au Japon
Le Québécois partira au 14e rang du Grand Prix du Japon
AGENCE QMI | Le Québécois Lance Stroll a réussi à passer à la deuxième étape des qualifications, hier, au Grand Prix du Japon, pour finalement se qualifier au 14e rang sur la grille de départ, tandis que Lewis Hamilton, pour Mercedes, a décroché la position de tête en vue de la course, devant son coéquipier Valtteri Bottas.
Il s’agit d’un résultat intéressant pour Stroll, qui, après une première sortie plus difficile en Q1, a exploité au maximum sa voiture Williams pour réaliser un très bon tour. Il a ainsi obtenu le 15e chrono de la première séance, ce qui correspond à la dernière place pour participer à la deuxième phase des qualifications.
Le Russe Sergey Sirotkin, coéquipier de Stroll chez Williams, prendra pour sa part le départ en 17e place.
HAMILTON SUR LA VOIE IMPÉRIALE
Lewis Hamilton peut aborder le Grand Prix du Japon l’esprit tranquille : en pole à Suzuka, le Britannique de Mercedes a vu Sebastian Vettel et Ferrari se saborder en qualifications hier, lui ouvrant plus grand encore la voie vers le sacre mondial.
Demandez au Néerlandais Max Verstappen, témoin des nouvelles errances de la Scuderia et de son no 1 allemand, 8e seulement sur la grille de départ. « Vous croyez qu’il y a encore une bagarre pour les titres ? Je n’en suis pas si sûr », assène le pilote Red Bull.
Hamilton, qui signe sa 8e position de pointe cette saison et la 80e de sa carrière en Formule 1, a les cartes en main pour accroître encore son avance sur Vettel au Championnat du monde, portée à 50 points à cinq courses du terme.
Le vainqueur des trois derniers Grands Prix et de cinq des six dernières courses a écrasé les essais libres. Il aura à ses côtés en première ligne son lieutenant finlandais Valtteri Bottas, qui lui a cédé la victoire la semaine dernière en Russie.
Et les Flèches d’argent ont a priori l’avantage stratégique en prenant le départ en pneus tendres, plus résistants, pour chausser ensuite les super-tendres, plus rapides, quand leurs rivaux feront le contraire.
Avec Verstappen et le Finlandais Kimi Räikkönen en deuxième ligne, Vettel 8e et l’australien Daniel Ricciardo 15e après avoir été privé de Q2 par une panne, c’est une course spectaculaire qui s’annonce derrière.
Trop souvent depuis deux saisons, Ferrari a fait de mauvais choix stratégiques et Vettel a cédé à la pression, quand Mercedes et sa vedette britannique gardaient la tête froide.
En qualifications hier, « notre timing n’était pas le bon », a été forcé de constater le quadruple champion du monde 20102013, dont l’équipe a fait un mauvais pari sur l’arrivée de la pluie.
« On a essayé les pneus intermédiaires au début de la Q3 mais ça ne marchait pas, puis j’ai fait une erreur lors de mon unique tour rapide. J’ai perdu la voiture à l’entrée du virage numéro 14 et c’est surtout cela qui a compromis ma qualification », a-t-il estimé.
LE PATRON CRITIQUE
Son patron Maurizio Arrivabene était lui ouvertement critique. « Je ne pense pas que la pole position était à notre portée, mais ce qui s’est passé aujourd’hui est inacceptable », a-t-il déclaré à Motorsport.com.
« Ce n’est pas la première fois que ces erreurs surviennent. Je ne veux pointer du doigt personne en particulier, mais je suis très déçu, a poursuivi l’italien.