Ma fille m’inquiète
Je ne sais plus trop comment me comporter avec ma fille et j’aurais besoin de lignes directrices pour savoir comment agir avec elle afin que nos relations s’améliorent. Pour la petite histoire, disons que mon mari et moi avons deux enfants. Un garçon, l’aîné, qui a 21 ans. Et une fille qui en a 18. Mon garçon a toujours été plus proche de moi alors que ma fille a toujours été collée sur son père.
Mon mari est décédé subitement il y a un an et ce fut un gros traumatisme pour toute la famille, mais tout particulièrement pour ma fille qui perdait son confident. Elle qui avait alors et qui a toujours très peu d’amies de fille et pas du tout d’amis masculins, n’avait plus personne à part moi sur qui s’appuyer. J’ai fait de mon mieux pour passer à travers cette épreuve, mais comme n’importe quelle mère vous le dirait, la perte d’un conjoint étant déjà difficile à digérer, c’est beaucoup nous demander que d’aider nos enfants à la traverser correctement.
Avec mon garçon ce fut simple, mais ce le fut pas mal moins avec ma fille. Elle m’accuse d’avoir contribué au décès de son père en lui en demandant trop tout le temps. Sans compter qu’elle considère être la seule qui avait une belle relation avec lui et que ce décès lui fait plus mal qu’à quiconque. Vous allez peut-être trouver que j’exagère, mais je la regarde aller, et je me demande si elle n’en était pas secrètement amoureuse?
Depuis le décès de son père elle a pris une vingtaine de livres et elle se laisse aller dans sa tenue. Elle gomme tout ce qu’il y avait de féminin en elle pour adopter une tenue masculine qui ferait fuir n’importe quel mâle. Quand j’essaie de lui parler de sa métamorphose, elle me remet à ma place vite fait. Je ne sais plus comment lui parler car je sens que j’entre toujours sur un terrain miné. Comment voulez-vous qu’une fille de cet âge attire les garçons avec un tel laisser-aller dans sa tenue? Je m’inquiète sérieusement pour son avenir.
M-T.S.
Je ne crois pas que le plus important dans le cas de votre fille, d’après ce que vous m’en décrivez, soit son incapacité à attirer les garçons. Étant donné sa relation étroite avec son père, n’avez-vous pas pensé que sous son état pourrait se cacher une dépression? Une personne qui perd son principal confident se retrouve bien seule. Comme elle a peu d’amies, que vous avez toujours été plus proche de son frère que d’elle, personne ne peut l’aider à faire son deuil. Je crois qu’elle a besoin d’une aide thérapeutique et qu’une rencontre avec son médecin généraliste serait le meilleur conseil à lui donner dans les circonstances.
À propos de l’industrie de la mort
J’ai lu avec intérêt le commentaire de celle qui signait « Francine » ce matin, laquelle répondait à une précédente lettre écrite par Sonia Blanco qui s’inquiétait à l’idée de ne pas pouvoir assumer les frais de son éventuel, mais encore futur décès. Elle mentionnait l’existence d’une société qui s’appelle « Services funéraires Azur Incinération Inc. » qui offrait ses services à moindre frais que certains salons funéraires traditionnels.
J’ai donc pensé vous mettre au courant en même temps que vos nombreux lecteurs, de l’existence d’une OSBL qui a pour nom « Le Fonds du Souvenir ». Cette OSBL administre le programme de remboursement des frais funéraires et des frais d’enterrement du Ministère des Anciens Combattants pour les vétérans dans le besoin.
Michel Desnoyers, Chef finance, Fonds du Souvenir
Merci de me faire part de cette ressource dont j’ignorais l’existence. À tous ceux et celles qui souhaiterais avoir de l’information concernant ce Fonds vous n’avez qu’à aller sur le site www.fondsdusouvenir.ca