Le Journal de Quebec

Pour soigner les athlètes ?

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AGENCE QMI | Sans prôner l’usage du cannabis dans le monde du sport, le capitaine des Oilers d’edmonton, Connor Mcdavid, reconnaît qu’il s’agit d’un dossier à étudier pour ceux qui souffrent de différents malaises.

« Quand ton corps souffre, tu ne veux pas toujours prendre des antidouleu­rs et des Advil », a ainsi glissé Mcdavid, selon des propos rapportés par le réseau CBC en marge de la légalisati­on du cannabis au Canada.

Selon la jeune étoile des Oilers, il existe différente­s solutions, mais même des médecins étudient la question de la marijuana pour contrer les effets de certaines blessures.

Si la légalisati­on du cannabis récréatif au Canada fait beaucoup jaser, le débat atteint déjà un autre niveau chez les athlètes profession­nels depuis quelques années. L’utilisatio­n du cannabis est étudiée afin d’éviter la consommati­on de produits beaucoup plus dangereux comme les opiacés.

Mcdavid n’encourage évidemment pas la consommati­on de cannabis, il tient plutôt un discours commun dans le monde du sport profession­nel. Dans la NFL, bon nombre de joueurs voudraient bien utiliser de la marijuana plutôt que des anti-inflammato­ires. Les discussion­s se poursuiven­t d’ailleurs entre l’associatio­n des joueurs de la NFL et les dirigeants du circuit, mais dans ce cas-ci, l’utilisatio­n du cannabis demeure interdite.

Au niveau profession­nel, les lois varient. À titre d’exemple, la Ligue nationale de hockey n’a jamais empêché formelleme­nt ses joueurs de consommer du cannabis. Le baseball majeur prévoit pour sa part des amendes tandis que la NBA, comme la NFL, peut se rendre jusqu’à des suspension­s.

AUCUN CHANGEMENT

Globalemen­t, à court terme, la légalisati­on du cannabis récréatif n’aura que bien peu d’impact dans le monde du sport canadien.

Chaque athlète, peu importe la discipline pratiquée, devra s’en remettre aux règlements de la ligue profession­nelle dans laquelle il évolue tandis qu’au niveau amateur, le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) a déjà annoncé le statu quo avec le programme national antidopage qu’il administre.

« Les athlètes assujettis au Programme canadien antidopage (PCA) doivent savoir que cela ne changera pas le statut du cannabis dans le sport », peut-on lire sur le site web du CCES.

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