LE CARNET DE LA SEMAINE
TRAIT D’UNION POUR CHASSÉ
Le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, a lancé un défi à la nouvelle ministre de l’environnement Mariechantale [sic] Chassé, au micro de mon émission Là haut sur la colline à Qub Radio, vendredi : « Il va falloir que Mme Chassé, la nouvelle ministre, soit ou mette un trait d’union — elle n’en met pas entre Marie et Chantale, j’ai vu ça !— entre la crise climatique et les propositions de son gouvernement en matière d’environnement, qui ont été absentes de la campagne électorale de la CAQ. » (Entrevue à écouter sur qub.radio)
LA RÉFÉRENCE LÉVESQUE
L’historien Éric Bédard, qui ces dernières années a édité en plusieurs tomes les chroniques politiques de René Lévesque (dont celles publiées jadis ici dans Le Journal), faisait remarquer cette semaine que l’homme est la « référence des péquistes comme fondateur et souverainiste ; des militants de QS comme porteur des espoirs de changements fondamentaux; des libéraux comme démocrate et défenseur des libertés ; désormais du premier ministre François Legault comme rappel d’une grandeur possible du peuple québécois. Le propre des grands personnages : tous y trouvent leur compte. Fascinant... » En effet.
REINE ET RÊNES
On le sait, les 10 élus de Québec solidaire ont refusé de prêter serment à la reine Elizabeth II en public. Mais ils l’ont fait quand même, en privé, proférant ainsi une sorte de mensonge. (Les péquistes, eux, ont choisi hier d’ajouter « D’ici à ce que le Québec soit indépendant » avant le serment à Mme II.) Dans son discours d’assermentation, la co-porte-parole Manon Massé a semblé s’amuser avec les consonances : « Cher peuple du Québec, cette constitution, [...] nous allons l’écrire ensemble, tout le monde, pour qu’un jour, le Québec devienne, en fait, république et que notre peuple prenne les rênes en mains. » Surtout, ne pas confondre reine et rênes. À moins d’être vraiment révolutionnaire.