Le Journal de Quebec

La rectrice prend les allégation­s « au sérieux »

De possibles cas d’intoxicati­on au GHB à L’UL SOPHIE D’AMOURS Rectrice

- DAPHNÉE DION-VIENS Le Journal de Québec

La rectrice de l’université Laval, Sophie D’amours, est choquée par les présumés cas d’intoxicati­on à ce qui pourrait être du GHB, la « drogue du viol », dont auraient été victimes des étudiantes en médecine sur le campus.

Le Journal rapportait hier que l’université Laval mène une enquête interne après qu’un signalemen­t ait été fait auprès du service de sécurité pour un événement survenu lors des activités d’initiation­s, en début de session.

« C’EST CHOQUANT »

Huit autres étudiantes ont aussi rapporté de façon anonyme des situations semblables, en tant que victimes ou témoins, a indiqué la direction.

La rectrice Sophie D’amours a affirmé que ces informatio­ns étaient prises « extrêmemen­t au sérieux ». « C’est choquant », a-t-elle lancé.

Tout en rappelant que l’université Laval est l’équivalent d’une « petite ville » avec près de 60 000 personnes qui peuvent y circuler chaque jour, Mme D’amours a indiqué que son établissem­ent n’était pas « à l’abri de ce défi » de société qui « nous dérange ».

« ON VEUT AGIR »

La rectrice a souligné que le mécanisme annoncé dans la nouvelle politique pour lutter contre les violences sexuelles avait été utilisé pour la première fois, permettant aux différents acteurs membres de cette « équipe multidisci­plinaire concertée » de se réunir autour de la même table afin de partager de l’informatio­n.

« On n’est pas dans une relation de ping-pong, tout va plus vite pour nous », a indiqué Sophie D’amours.

« On veut agir », a-t-elle ajouté, tout en promettant des sanctions si l’enquête permet de retrouver les personnes qui ont commis ces « actes criminels ».

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