Le Journal de Quebec

« Enfant, je voulais être comme Patrick »

Carey Price sur le point de rejoindre Roy

- JONATHAN BERNIER

Claude Julien ne l’a pas officielle­ment confirmé, mais Carey Price devrait voir de l’action lors de la visite du Canadien à Ottawa. Devant la cage du Tricolore, il aura l’occasion de franchir une autre étape de sa carrière.

Advenant que ses coéquipier­s et lui remportent cet affronteme­nt face aux surprenant­s Sénateurs, Price savourerai­t la 289e victoire de sa carrière. Un fait d’armes qui lui permettrai­t d’égaler Patrick Roy au deuxième rang des gardiens les plus victorieux de l’histoire du Canadien.

Il lui manquerait alors 25 gains pour rejoindre Jacques Plante, au sommet de cette liste avec ses 314 triomphes.

« C’est une statistiqu­e dont je peux assurément être fier », a lancé le gardien du Canadien, pourtant loin d’être un féru de statistiqu­es.

« J’ai joué avec plusieurs bons joueurs et plusieurs bonnes équipes au cours de ma carrière. Évidemment, tout ça m’a aidé en cours de route », a ajouté l’homme masqué.

UNE FIERTÉ

Au-delà du nombre et de la position dans la colonne des victoires, c’est le fait de se retrouver sur un pied d’égalité avec Roy qui retient plus son attention.

« Quand j’étais enfant, je voulais être comme Patrick. Alors, de me rendre aussi loin dans ma carrière me rend fier », a souligné le choix de premier tour (5e au total) du Tricolore en 2005.

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis le 10 octobre 2007, soir où l’athlète de la Colombie-britanniqu­e a disputé et remporté son premier match dans la LNH. Un gain de 3 à 2 au cours duquel il avait stoppé 26 tirs des Penguins, au vétuste Mellon Arena.

PLANTE ÉGALEMENT À SA PORTÉE

Il s’est également écoulé plusieurs minutes. En fait, 33 149 minutes, pour être précis, passées devant la cage du Canadien. Il ne lui en manque que 75 pour devancer Jacques Plante au premier rang de l’histoire du Canadien.

Les athlètes soutiennen­t souvent que les marques de longévité ont beau être gratifiant­es, elles leur rappellent également qu’ils avancent en âge. Price ne fait pas exception.

« Il faut le reconnaîtr­e, j’en suis à la deuxième moitié de ma carrière. Mais plus je vieillis, plus je prends soin de moi. En fait, je me sens même mieux. »

Il faut dire que s’il n’avait pas raté de longues portions du calendrier régulier au cours des saisons 2015-2016 et 2017-2018, il détiendrai­t déjà ces deux records.

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