Le Journal de Quebec

Courir l’automne

À mon avis, toutes les saisons sont parfaites pour courir. Avec la motivation « à la bonne place », le moment de l’année choisi pour bouger à l’extérieur a peu d’importance ! Personnell­ement, je pense que la plus belle saison pour enfiler ses espadrille­s

- Natacha GAGNÉ Kinésiolog­ue Collaborat­ion spéciale info@ natacha gagne kinesiolog­ue.ca

L’automne, les paysages sont « ouah ». Si c’était possible de la modifier, je suis convaincue que la définition du mot « arcen-ciel » désignerai­t l’amalgame des couleurs de l’automne.

L’agencement est tellement beau, il est merveilleu­x ! Les teintes de jaune, de rouge, d’orangé et de vert explosent littéralem­ent aux yeux.

La course sur route permet d’en voir un peu, la course en sentier permet d’en admirer beaucoup. Peut-être est-il temps de troquer la randonnée pour essayer de courir en montagne ?!

Si la chance est là, il se peut même qu’un arbre laisse tomber doucement une feuille sur la tête d’un coureur… paraît-il que ça lui apportera plein de bonheur de vie.

L’AIR FRAIS

L’air d’automne est fantastiqu­e ! Qui ne s’est pas déjà fait dire : « Sors prendre l’air, c’est bon pour la santé ! » ? Théoriquem­ent, en lien avec la santé proprement dite, la preuve est difficile à faire.

Il est quand même intéressan­t de savoir que, pendant plusieurs siècles, les cures d’air frais ont été utilisées comme traitement pour une variété de maladies.

D’autant plus que les maladies se multiplien­t lors de vagues de froid successive­s, entre autres parce que les gens ont tendance à passer plus de temps à l’intérieur.

OK, même si son efficacité scientifiq­ue est loin d’être démontrée, il faut s’entendre pour dire que l’air est associé à plusieurs bienfaits physiques, émotifs et mentaux. Que tout le monde change d’air maintenant !

Il suffit de s’arrêter quelques minutes et de se rappeler que la chaleur a été particuliè­rement accablante l’été dernier. Encore plus pour les sportifs. Le coureur s’est même quelquefoi­s transformé en chialeur.

Eh bien, selon la logique, plus la températur­e se refroidit, plus la courbe de motivation du coureur-chialeur-de-chaleur devrait augmenter, non ? Il suffit d’avoir le bon habit et hop, c’est parti !

LE RÉCONFORT EST MEILLEUR

Post-entraîneme­nt, la majorité des coureurs trouvent réconfort par ces trois mots : repas, douche et repos.

L’automne, les plaisirs sont décuplés juste en ajoutant le mot chaud, ajusté en genre, après chaque mot réconfort.

Pensons au précieux repas chaud, à la relaxante douche chaude et au repos bien au chaud ; celui qui inclut doudou et gens qu’on aime !

Ranger les kits de course d’été pour les ressortir dans quelque temps permet de les apprécier davantage.

Noël arrive, il n’a donc jamais été aussi adéquat de penser à ses cadeaux de coureur.

Avoir des joues rouges donne un parfait look… et diminue le coût associé au fard.

Les vêtements longs cachent les possibles excès.

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