Le Journal de Quebec

Rasmus Dahlin répond aux attentes

La recrue de 18 ans s’adapte bien à la LNH

- JONATHAN BERNIER

BUFFALO | Il n’y avait qu’un nom sur toutes les lèvres à l’approche du dernier repêchage. Depuis déjà plusieurs mois, on savait que lors de cet encan, il y aurait Rasmus Dahlin… et les autres.

Les Sabres ont eu la main heureuse en remportant la loterie visant à déterminer qui obtiendrai­t le premier choix. Et de la façon dont se déroule le début de carrière du jeune Finlandais, leur bonheur risque de durer plusieurs années.

« C’était difficile au début, mais ça s’améliore. J’en ai déjà appris beaucoup sur le jeu et sur la façon dont chaque gars joue », a expliqué Dahlin.

« Il y a tellement de patineurs habiles sur la glace. Ils sont capables de lire tout ce que tu vas faire avec la rondelle. Donc, tu dois le faire plus rapidement », a-t-il ajouté.

Utilisé au-delà de 19 minutes par rencontre, le défenseur de 18 ans fait déjà office, après seulement neuf matchs, de quart au sein de la première unité d’attaque massive des Sabres.

« Il prend de plus en plus confiance. Son rôle augmente. En ce moment, il est dans la première vague. Il contrôle le jeu d’en haut », a indiqué Jason Pominville.

À BUFFALO POUR Y RESTER

Alors qu’à Montréal, le dilemme entre retourner Jesperi Kotkaniemi en Finlande ou le garder avec le Canadien a été le sujet de conversati­on à quelques occasions, il n’y a aucun doute au sujet de Dahlin.

« À le voir aller, il n’y a aucune chance qu’on le retourne. Il est bon dans toutes les facettes », a lancé Pominville dans un éclat de rire.

« Quand tu le regardes patiner, tu réalises à quel point il est talentueux. Son maniement de rondelle est également fascinant, a énuméré le Québécois. Il retient l’attention en raison de ses habiletés offensives, mais il est également responsabl­e défensivem­ent. Surtout à cause de son coup de patin. Même s’il se fait prendre, il est capable de revenir. »

GRANDE MATURITÉ

Marc Bergevin a souvent répété que la position de défenseur est la plus difficile à apprendre pour une recrue faisant le saut dans la LNH. Parvenir à se tirer si bien d’affaire à 18 ans peut pratiqueme­nt être considéré comme un exploit.

En fait, la maturité semble être l’un des ingrédient­s clés de son succès.

« Il s’applique à essayer d’apprendre et d’absorber le plus d’informatio­ns possible venant des entraîneur­s, pour ensuite les appliquer dans les matchs. On adore la façon dont il se développe jusqu’ici, a soutenu Phil Housley, l’entraîneur en chef des Sabres. Cependant, la saison est jeune. Il y aura des moments où il fera face à de l’adversité. »

MAMAN EST REPARTIE

Oui, un calendrier de 82 matchs risque de finir par devenir éreintant. Sans oublier que les saisons de la LNH sont parsemées de longs périples. D’ailleurs, les Sabres en ont récemment vécu un de 10 jours sur la côte ouest au cours duquel ils ont disputé cinq rencontres.

Une réalité que le jeune homme n’avait jamais vécue, même s’il a joué dans la Ligue élite suédoise, le principal circuit de ce pays, au cours des deux dernières saisons.

Mais pour ce qui est du reste, tout va pour le mieux. La preuve : maman est déjà repartie en Suède.

« Elle est demeurée ici le temps que je me sente à l’aise. Maintenant, je le suis. J’adore où j’habite et j’aime déjà Buffalo ! »

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