La disette de l’impact dure depuis trois ans
La dernière victoire de la formation montréalaise en Nouvelle-angleterre remonte à octobre 2015
Le Gillette Stadium n’est certainement pas l’endroit rêvé pour disputer son tout dernier match de la saison, une rencontre où tout est dans la balance.
Mais c’est la réalité à laquelle doit faire face l’impact, qui prendra demain après-midi le chemin du Massachusetts, où il aura rendez-vous avec son destin à l’orée des forêts denses au sud de Boston.
Parce que, oui, Foxboro se situe un peu au milieu de nulle part entre Boston et Providence, au Rhode Island, endroit oublié où se rassemblent les amateurs de sports le temps de quelques heures.
Pour ce match ultime, plus d’une centaine de partisans montréalais auront fait les quelque six heures de route qui séparent la métropole du domicile du Revolution. Ou plutôt de l’édifice qu’il squatte et qui est davantage la résidence de Tom Brady et de ses Patriots de la NFL.
PAS SI MAL
On a beau se dire que le Gillette Stadium, avec son gazon synthétique de qualité douteuse, n’est pas le lieu idéal pour une rencontre d’une telle importance, l’impact ne s’y trouve pas si malheureux que ça.
C’est en fait un des édifices où il semble le plus à l’aise quand vient le temps de jouer loin du stade Saputo.
Le Bleu-blanc-noir y présente en effet une fiche de 3-4-1 depuis qu’il a intégré la Major League Soccer, en 2012.
Le seul hic, c’est que sa dernière victoire en Nouvelle-angleterre remonte à plus de trois ans, soit le 17 octobre 2015. Cette journée-là, Ignacio Piatti avait marqué le seul but de l’équipe et Evan Bush avait récolté le jeu blanc.
Depuis, l’impact y a subi trois revers pour un pointage combiné de 0-8 en faveur des Revs. Il y a donc plus de trois ans que les Montréalais n’ont pas marqué à Foxboro. Trois ans, c’est long en ta…
COUP POUR COUP
Cette saison, les deux équipes ont presque échangé coup pour coup. En tout début d’année, l’impact s’est fait rosser 4 à 0 au domicile du Revolution.
Il faut cependant dire que Saphir Taïder avait reçu un carton rouge dès la 13e minute, ce qui avait grandement affecté l’allure de la rencontre.
Puis un mois plus tard, les deux équipes se sont retrouvées au stade Saputo. Les rôles ont été inversés et l’impact l’avait emporté 4 à 2 dans un match où « Nacho Piatti » avait donné son spectacle, récoltant un but et trois passes.
Si la tendance se maintient dimanche, il serait fort surprenant qu’on assiste à un verdict nul de 0 à 0. Par contre, la brigade défensive montréalaise est nettement meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était à cette époque.
Les deux formations ont aussi des trajectoires différentes, l’une terminant la saison en force pendant que l’autre s’est lentement dégonflée. Pendant que l’impact présente une fiche de 5-23 à ses 10 derniers matchs, le Revolution a un dossier de 2-5-3.