Le Journal de Quebec

Enfin à la maison !

- ALAIN BERGERON

LAVAL | Elles vont s’habituer à se produire à Tokyo, Grenoble ou Helsinki au cours de leur carrière, mais pour une rare fois, c’est chez elles que trois Québécoise­s se mesureront à l’élite internatio­nale du patinage artistique.

Après les Jeux olympiques et les Championna­ts du monde, la série des Grand Prix représente le niveau le plus élevé de compétitio­n. La Place Bell de Laval marque le retour d’un Grand Prix depuis la finale présentée au Colisée de Québec en décembre 2011.

Avec le forfait de Véronik Mallet, il reste la Québécoise Alicia Pineault parmi les 11 concurrent­es du concours individuel féminin, qui comprendra notamment Evgenia Medvedeva, médaillée d’argent aux Jeux olympiques de Pyeongchan­g.

« Quand j’ai appris que j’y participer­ais, c’est sûr que j’étais excitée, mais ensuite, j’ai eu des pensées plus rationnell­es. Il faut que je reste moimême parce que, sinon, je pourrais avoir des doutes. Je vais seulement aller sur la glace et faire mon travail », prévoyait sagement la patineuse de 20 ans de Varennes.

PROFITER DU MOMENT

Camille Ruest, originaire de Rimouski, vivra son baptême des Grand Prix avec son partenaire Andrew Wolfe. Pour le duo de Carolane Soucisse et Shane Firus, spécialist­e en danse, ils avaient participé à l’événement à Regina l’an dernier, mais l’expérience pourrait se rehausser à Laval avec une foule conquise d’avance.

« On va prendre le temps de savourer, même durant les échauffeme­nts. C’est important d’ouvrir les yeux et de regarder autour parce que si tu restes juste dans ta bulle, c’est plus facile de se perdre », affirme la patineuse native de Mercier.

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