Labeaume veut un « projet révolutionnaire »
Après avoir essuyé un refus pour le développement des terres des Soeurs de la Charité à Beauport, Régis Labeaume exige maintenant un « projet révolutionnaire » de la part du promoteur.
« Je le redis, on est tout à fait ouvert à un projet révolutionnaire qui va valoriser ces terres-là », a lancé hier le maire de Québec, rappelant que c’est ce qu’il avait demandé au propriétaire, le Groupe Dallaire.
Il dit ne pas pouvoir le faire « à la place des autres » et compte bien mettre un peu de pression sur le Groupe Dallaire.
DÉVELOPPEMENT RÉSIDENTIEL
Mais il demeure pour lui essentiel d’utiliser les terres de Beauport pour le développement résidentiel, dans le contexte où l’agglomération accueillera 33 000 nouveaux ménages d’ici les 20 prochaines années. Le maire continue de croire que la construction de maisons en rangée et de maisons unifamiliales est nécessaire pour loger ces familles. « Va falloir juste nous expliquer où on les installe. »
Le ministère des Affaires municipales et de l’occupation du territoire a émis un avis défavorable à l’adoption du schéma d’aménagement et de développement révisé, qui prévoyait le dézonage de 600 hectares de terres agricoles à Québec, dont celles des Soeurs de la Charité à Beauport, qui en couvrent 200.