Le Journal de Quebec

Des redevances de 292 M$ pour le gouverneme­nt

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Les coupes de bois sur les terres de la forêt publique ont généré des redevances de l’ordre de 292 M$ l’an dernier au gouverneme­nt du Québec.

Les garanties d’approvisio­nnement, qui donnent le droit aux bénéficiai­res d’acheter annuelleme­nt des volumes de bois sur des forêts publiques en vue d’approvisio­nner une usine de transforma­tion, ne couvrent toutefois pas la totalité des besoins.

« De tout temps, la forêt privée était perçue comme accessoire, mais là, on en a vraiment besoin parce que les massifs de forêts vierges de la forêt publique sont rendus très au nord et très à l’est. [...] Il faut couvrir plus de terrain pour avoir le même volume de bois. Cela signifie une hausse des coûts d’opération et des coûts de transport dans un univers où il faut être très compétitif, alors qu’il y a des arbres de la forêt privée qui poussent à l’entrée des usines », a ajouté Luc Bouthillie­r, professeur titulaire en politiques forestière­s et en évaluation environnem­entale à l’université Laval. Selon Michel Vincent, économiste en chef au Conseil de l’industrie forestière du Québec, les usines de bois de sciage ne pourraient pas fonctionne­r sans l’apport des forêts publiques et des forêts privées. Les prix diffèrent, selon la provenance du bois. Le prix du bois des forêts publiques est fixé aux enchères, tandis que celui de la forêt privée est négocié par les syndicats de producteur­s. Chaque année, près de 26 millions de mètres cubes de résineux sont coupés dans les forêts du Québec.

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Luc Bouthillie­r

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