DES PITOUS ET DE LA BOUCANE
Il s’en passe des choses dans nos parcs nationaux. Au cours des derniers jours, les propriétaires de chien ont dû être ravis d’apprendre qu’ils pourraient amener à partir du printemps prochain leur meilleur ami dans la plupart des parcs nationaux de la Sépaq, comme il est déjà possible de le faire dans une majorité des parcs du même genre en Amérique du Nord.
Les amateurs de tranquillité qui viennent chercher la quiétude dans les parcs nationaux n’ont pas à s’inquiéter. Les visiteurs avec des chiens seront concentrés dans des boucles de camping spécifiques et n’auront accès qu’à certains sentiers bien identifiés. Ces secteurs représentent environ 20% de l’offre totale. Ainsi, ceux qui n’ont pas envie de croiser des chiens pour une raison ou une autre n’auront pas à le faire.
D’autre part, la légalisation du cannabis a forcé bien des gens à se demander comment cette situation s’appliquerait dans leur organisation. À la Sépaq, la décision prise a été de tracer la ligne de l’autorisation aux zones à usage exclusif. C’est-à-dire les endroits qui nous sont réservés à nous personnellement. Comme sur son site de camping. Ou à 9 mètres du chalet ou de l’unité de prêt-à-camper que l’on a réservé. Mais pas dans les sentiers, les espaces de jeux ou les aires communes.
Tous ces changements visent à réconcilier les libertés et des uns avec celles des autres et de permettra au plus de gens possible de venir profiter des beautés du territoire québécois et des bienfaits des activités en plein air.