Le Journal de Quebec

La SQDC de la rue Bouvier sera syndiquée

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AGENCE QMI | Une semaine après l’ouverture de la Société québécoise du cannabis (SQDC), les employés des 12 succursale­s sont tous en voie d’être syndiqués.

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), associé à la Fédération des travailleu­rs et travailleu­ses du Québec (FTQ), a déposé vendredi une demande d’accréditat­ion pour la boutique de la rue Bouvier, à Québec, la dernière pour laquelle il n’y avait pas encore eu de requête devant le Tribunal administra­tif du travail (TAT).

TOUTES SYNDIQUÉES

En tout, le SCFP et les Travailleu­rs unis de l’alimentati­on et du commerce (TUAC), aussi affiliés à la FTQ, ont chacun déposé quatre demandes. La CSN, elle, en a rempli six, la succursale de Saint-jean-sur-richelieu, en Montérégie, étant aussi disputée par le SCFP.

La sixième vise à syndiquer l’ensemble des employés des 12 boutiques. Si le TAT l’approuve, la CSN deviendrai­t le seul interlocut­eur pour l’employeur.

« C’est sûr que tout le monde va être syndiqué, mais on ne sait pas avec qui. C’est un processus qui peut être très long », a laissé entendre Lisa Djevahirdj­ian, porte-parole du SCFP.

CONDITIONS DÉNONCÉES

La récente décision de la SQDC de fermer ses boutiques trois jours par semaine, à cause des ruptures de stock, démontre la nécessité pour les employés de la nouvelle société d’état d’être syndiqués, selon Mme Djevahirdj­ian.

« Il y a des gens qui ont lâché leur “job” pour être à temps plein à la SQDC et qui se retrouvent à temps partiel. Les conditions n’ont pas d’allure », s’est-elle insurgée.

Les différents syndicats ont plusieurs fois rappelé qu’ils trouvaient le salaire des employés, 14 $ de l’heure, insuffisan­t.

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