CONFINÉE DANS UNE SYNAGOGUE
Une Montréalaise de 50 ans est sous le choc après avoir passé trois heures dans une synagogue verrouillée située à moins de deux kilomètres de l’attentat antisémite de Pittsburgh.
Environ 200 fidèles étaient rassemblées pour la bar mitzvah d’un adolescent de 13 ans à la synagogue Shaare Torah de Pittsburgh samedi matin, quand ils ont commencé à entendre des sirènes de véhicules d’urgence. Cette synagogue est située à 1,7 km de celle du Tree of Life.
La Montréalaise d’origine Chantal Bernicky-belman a d’abord cru à un accident, mais les sirènes n’arrêtaient pas.
« Après quelques minutes, on savait que quelque chose s’était passé, mais on ne savait pas quoi », dit-elle.
L’attentat est survenu pendant le sabbat, période d’une journée au cours de laquelle certains juifs pratiquants n’utilisent pas de cellulaire, ne montent pas dans leur voiture et ne regardent pas la télévision. Personne ne pouvait donc vérifier rapidement ce qui se passait.
VERROUILLÉE
Vers 10 h 15, le rabbin est monté à la tribune et a annoncé qu’il y avait eu une fusillade à la synagogue voisine.
Ils ont verrouillé toutes les portes et les gens sont restés à l’intérieur à la demande de la police.
« Tout le monde était en état de choc. Le rabbin nous a demandé de rester calme, de ne pas faire de suppositions », a dit Mme Bernicky-belman.
Les gens étaient nerveux et pleuraient, mais n’ont pas cédé à la panique.
Les portes ont été ouvertes vers 13 h.