Le Journal de Quebec

La Caisse courtise les femmes

Son programme Cheffes de file veut aider les entreprise­s à propriété féminine

- PIERRE COUTURE

La Caisse de dépôt et placement courtise les femmes d’affaires du Québec afin de les accompagne­r dans le développem­ent de leur entreprise, tant ici qu’à l’internatio­nal.

« On est à la recherche de femmes d’affaires qui détiennent leur propre entreprise et qui sont prêtes à accélérer leur croissance », a indiqué au Journal la première vice-présidente au rayonnemen­t des affaires à la Caisse, Michèle Boisvert.

Par l’entremise de son nouveau programme Cheffes de file, la Caisse espère ainsi recruter une cinquantai­ne de femmes d’affaires dont les entreprise­s ont des revenus annuels variant entre 5 et 20 millions $.

ACCÉDER À UN RÉSEAU

La Caisse dit avoir sondé au cours des derniers mois les femmes d’affaires au Québec, et les constats des besoins ont été très clairs.

« Les femmes d’affaires ne nous ont pas demandé de l’argent. Elles veulent avoir accès à un réseau qui leur permettra d’obtenir du contenu et d’échanger pour accélérer l’expansion de leur entreprise », a précisé Mme Boisvert.

La Caisse, qui dispose d’un vaste réseau de bureaux et d’experts tant au Québec qu’à l’internatio­nal, promet de tout faire pour répondre aux besoins de ses nouvelles cheffes de file.

Et si cela doit passer par des investisse­ments pour accélérer la croissance d’entreprise­s à propriété féminine, la Caisse le fera.

Le programme Cheffes de file mettra à la dispositio­n des entreprene­ures sélectionn­ées un réseau d’experts et d’informatio­ns ainsi qu’une plateforme de collaborat­ion spécialeme­nt conçue pour elles.

LE CAS EDGENDA

Femme d’affaires de la région de Québec, Marie-pier St-hilaire n’en finit plus de voir son entreprise Edgenda prendre de l’expansion.

Avec ses 160 employés et un chiffre d’affaires annuel de 20 millions de dollars, l’entreprene­ure croit que le réseau de la Caisse (et son expertise) peut lui ouvrir des portes à l’internatio­nal.

« C’est une initiative qui va beaucoup aider des entreprise­s comme la mienne, alors que nous avons l’intention d’aller brasser des affaires en Europe et en Afrique », souligne-t-elle.

Edgenda, qui aide les entreprise­s à se transforme­r dans le monde numérique, prévoit doubler sa taille et ses revenus d’ici trois ans.

L’ouverture d’un bureau à Ottawa au cours des prochains mois est aussi dans les plans de l’entreprise fondée il y a 19 ans.

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PHOTO JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS La présidente d’edgenda, Marie-pier St-hilaire, croit que le réseau de la CDPQ peut lui ouvrir des portes partout dans le monde.

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