Le Journal de Quebec

TOUJOURS INVAINCUS

- Stéphane Cadorette stephane.cadorette @quebecorme­dia.com

Les Rams sont toujours les rois de la NFL en se pavanant avec le seul dossier parfait dans le circuit, mais il s’en est fallu de peu pour qu’ils tombent de leur piédestal. Les Packers ont tout fait pour prouver que leurs rivaux n’étaient pas invincible­s, mais une inimaginab­le bourde en fin de match a coulé leurs espoirs.

Les Rams l’ont finalement emporté 29-27, non sans en avoir sué un bon coup. Après un placement de Greg Zuerlein qui leur procurait les devants avec 1 min 56 s à jouer, ils se retrouvaie­nt quand même en situation précaire puisqu’ils devaient botter le ballon en zone ennemie, avec l’un des meilleurs quarts-arrières en Aaron Rodgers pour les attaquer.

Or, ce grand quart-arrière n’a finalement pas touché au ballon. Parce que sur le botté, Ty Montgomery a choisi de tenter le retour plutôt que de mettre le genou au sol dans la zone des buts comme prescrit. Les Rams l’ont plaqué en forçant l’échappé et les Packers ne pouvaient plus rien.

Une bête décision de Montgomery, considéran­t que Rodgers est l’un des maîtres absolus en fin de match. Dans un tel contexte, les entraîneur­s n’ont habituelle­ment même pas besoin de rappeler le mot d’ordre à Montgomery. Il faut croire que les rappels, ce n’est pas seulement pour la garderie…

MATCH CHAUDEMENT DISPUTÉ

Dommage pour les Packers, qui ont débuté avec le couteau entre les dents, particuliè­rement en défensive. En harassant constammen­t le quart-arrière Jared Goff, ils ont limité les puissants Rams à seulement huit points en première demie.

Ces mêmes Rams ont été contraints de dégager sept fois durant la rencontre, eux qui en avaient fait autant seulement 15 fois au total dans les sept matchs précédents.

L’entraîneur-chef Sean Mcvay est toutefois maître dans l’art de procéder à des ajustement­s rapides et il est pratiqueme­nt impossible de tenir son attaque en échec pendant 60 minutes.

GURLEY ET GOFF DOMINANTS

Les Rams étaient la seule équipe à ce jour qui n’avaient toujours pas accusé un retard de 10 points ou plus cette saison. Ce fut le cas contre les Packers qui se sont rapidement donnés un coussin de 10-0.

Fait encouragea­nt pour les Rams et leur jeune quart-arrière Jared Goff, ce dernier montrait un piètre dossier de 1-9 au préalable dans sa carrière quand son équipe tirait de l’arrière par 10 points ou plus. Il a cette fois brillammen­t répondu avec 295 verges et trois passes de touchés en dépit d’une pression constante autour de lui.

Demeurant calme, Goff n’a jamais tenté le jeu impossible comme tant de quarts-arrières le font dans ce genre de situation et n’a pas commis de revirement.

Son contrôle a été facilité par la présence de Todd Gurley, une arme redoutable qui a ajouté à sa fiche ridicule 195 autres verges de la ligne de mêlée, avec un 15e touché.

Gurley est monstrueux au point de menacer le record de 31 touchés décoché par Ladainian Tomlinson, en 2006. Dans une ère où les porteurs de ballon semblent avoir moins la cote, le simple fait de le pourchasse­r s’avère remarquabl­e.

Dans tout ça, il ne faudrait surtout pas oublier que la défensive des Rams loge au septième échelon en défensive. Aucun champion n’est couronné en octobre, mais difficile de croire que les Rams ne joueront pas le 3 février prochain…

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PHOTO AFP Todd Gurley s’est avéré le moteur offensif des Rams en courant pour 114 verges, en plus d’en ajouter 81 autres sur six réceptions.
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