Le Journal de Quebec

Pétition pour l’améliorati­on des conditions de travail du personnel scolaire

- DAPHNÉE DION-VIENS

Les membres d’un collectif interpelle­nt le nouveau ministre de l’éducation, Jean-françois Roberge, en lançant une pétition réclamant de meilleures conditions pour tout le personnel qui travaille dans les écoles publiques québécoise­s.

« Il faut s’occuper en première ligne de ceux qui s’occupent de nos enfants dans nos écoles », lance Suzanne-g. Chartrand, porte-parole du collectif indépendan­t Debout pour l’école ! qui regroupe plus d’un millier de personnes souhaitant remettre l’éducation sur les rails.

Les conditions de travail du personnel scolaire sont au coeur d’une pétition qui sera lancée aujourd’hui, aux quatre coins de la province.

Selon Mme Chartrand, il est « absurde et inacceptab­le » que des profession­nels doivent travailler dans plusieurs écoles différente­s au cours de la même semaine, que des enseignant­s doivent patienter de nombreuses années avant d’obtenir une permanence et que les moins expériment­és se retrouvent dans les groupes les plus difficiles.

SALAIRES DE MISÈRE

Le tout, pour des salaires « de misère » qui commencent à 42 400 dollars, ajoute-t-elle.

La rémunérati­on demeure un enjeu important puisque « ça joue sur le recrutemen­t », précise la professeur­e retraitée de la Faculté des sciences de l’éducation de l’université Laval.

En campagne électorale, la Coalition avenir Québec s’est engagée à hausser la rémunérati­on de départ des enseignant­s, avec un salaire de base à 54 500 dollars.

AMÉLIORER LES APPRENTISS­AGES

Pour les auteurs de la pétition, l’améliorati­on des conditions de travail du personnel scolaire est directemen­t liée à la qualité des apprentiss­ages des élèves.

C’est pourquoi ils réclament une baisse du nombre d’élèves par groupe, la diminution de la précarité chez les enseignant­s, un meilleur soutien pour les nouveaux profs et l’augmentati­on de la rémunérati­on de tout le personnel scolaire.

PLUS DE MIXITÉ

Les auteurs demandent par ailleurs au nouveau ministre, Jean-françois Roberge, une plus grande mixité sociale et culturelle dans les écoles publiques, qui passe par l’abolition des programmes sélectifs, réservés à ceux qui ont de bons résultats ou des parents capables de payer la facture.

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