48 heures à l’hôpital
Samedi dernier, j’ai accouché d’un beau et solide bébé de 8 livres en pleine forme. Et ce dont j’aimerais vous parler, c’est de ces moments qui vous réconcilient avec le système de santé.
D’ailleurs, c’est de mon lit d’hôpital que j’écris cette chronique.
Mon médecin de famille, je sais, je suis une des chanceuses, a fait une partie de mes suivis avant de me transférer à une équipe médicale pour l’accouchement à l’hôpital de la Cité-de-la-santé de Laval. Je ne connaissais qu’une seule médecin avant ce samedi, celle qui a terminé mon suivi de grossesse, mais je dois le dire, j’ai rencontré une panoplie de professionnels aguerris.
L’EMPATHIE EN BOUTEILLE
Dire que mon travail n’a pas été facile serait un euphémisme, mais à travers ce travail, j’ai croisé autant des médecins, des infirmières, des spécialistes et des préposés aux bénéficiaires totalement empathiques et concernés par le bien-être des patients : petits et grands.
Tous sont venus faire un suivi post-accouchement, parfois simplement pour prendre des nouvelles ou pour venir vérifier avec nous que les décisions prises rapidement avaient été les bonnes et que nous étions toujours satisfaits. Ils avaient pourtant pris soin à chaque étape de nous parler des risques, des consentements nécessaires. C’est ce qu’on appelle des vrais professionnels. Je tiens à les saluer et les remercier sincèrement.
EN ATTENDANT
Comme tout le monde, ces professionnels ont une opinion sur la façon dont est administrée la santé au Québec. Ce qu’ils veulent, c’est plus de ressources, plus de soutien afin de réaliser leurs tâches et être au service des patients.
Nos dirigeants auraient avantage à se rendre sur le terrain pour prendre le pouls de ces gens qui prennent soin des autres dans les moments cruciaux de leur vie. Ça nous épargnerait des décisions basées sur l’ego de nos politiciens et des représentants des corporations médicales.