Une « super nouvelle » pour l’est du Canada
CALGARY | À deux ans de l’ouverture du Centre de glaces de Québec, le mot « rivalité » ne fait pas partie du vocabulaire à l’ovale de Calgary.
Pour des raisons à la fois sportives et événementielles, Yves Hamelin voit d’un bon oeil la sortie de terre du complexe de 68,7 millions $ à Québec. Nommé directeur général de l’ovale olympique en 2014, ce Québécois, qui avait auparavant oeuvré durant huit ans au Comité de haute performance de l’équipe canadienne de courte piste, dit mesurer l’importance d’une telle infrastructure pour le développement du patinage de vitesse.
« Je le vois positivement. Avec notre démographie, on a un pays très étendu, mais qui compte un seul anneau de glace. Grâce à Québec, tout l’est du Canada va avoir le même type d’avantages que l’ouest dispose depuis plusieurs années. Si on pense pour le Canada, c’est une super nouvelle », affirme-t-il.
LIÉ AUX JEUX DE PÉKIN
Servi par le phénomène de l’altitude, l’ovale de Calgary jouit du statut de l’une des glaces les plus rapides au monde. Son équipe technique a développé une expertise qui en fait une référence mondiale, au point qu’elle a été sollicitée dans la construction des installations des Jeux de Pyeongchang. Le même type de collaboration vient également de débuter avec le comité organisateur de Pékin 2022.
« En Corée, si on les avait laissé construire avec ce qu’ils avaient planifié, ça aurait été une catastrophe. La glace aurait été molle et n’aurait pas été de calibre olympique », témoigne Hamelin.