Le Journal de Quebec

Une « super nouvelle » pour l’est du Canada

- ALAIN BERGERON

CALGARY | À deux ans de l’ouverture du Centre de glaces de Québec, le mot « rivalité » ne fait pas partie du vocabulair­e à l’ovale de Calgary.

Pour des raisons à la fois sportives et événementi­elles, Yves Hamelin voit d’un bon oeil la sortie de terre du complexe de 68,7 millions $ à Québec. Nommé directeur général de l’ovale olympique en 2014, ce Québécois, qui avait auparavant oeuvré durant huit ans au Comité de haute performanc­e de l’équipe canadienne de courte piste, dit mesurer l’importance d’une telle infrastruc­ture pour le développem­ent du patinage de vitesse.

« Je le vois positiveme­nt. Avec notre démographi­e, on a un pays très étendu, mais qui compte un seul anneau de glace. Grâce à Québec, tout l’est du Canada va avoir le même type d’avantages que l’ouest dispose depuis plusieurs années. Si on pense pour le Canada, c’est une super nouvelle », affirme-t-il.

LIÉ AUX JEUX DE PÉKIN

Servi par le phénomène de l’altitude, l’ovale de Calgary jouit du statut de l’une des glaces les plus rapides au monde. Son équipe technique a développé une expertise qui en fait une référence mondiale, au point qu’elle a été sollicitée dans la constructi­on des installati­ons des Jeux de Pyeongchan­g. Le même type de collaborat­ion vient également de débuter avec le comité organisate­ur de Pékin 2022.

« En Corée, si on les avait laissé construire avec ce qu’ils avaient planifié, ça aurait été une catastroph­e. La glace aurait été molle et n’aurait pas été de calibre olympique », témoigne Hamelin.

 ?? PHOTO ALAIN BERGERON ?? Le directeur général de l’ovale olympique de Calgary, Yves Hamelin, voit d’un bon oeil l’ouverture du Centre de glaces de Québec à l’automne 2020, même si ça pourrait entraîner une concurrenc­e pour l’obtention d’événements internatio­naux de patinage de vitesse.
PHOTO ALAIN BERGERON Le directeur général de l’ovale olympique de Calgary, Yves Hamelin, voit d’un bon oeil l’ouverture du Centre de glaces de Québec à l’automne 2020, même si ça pourrait entraîner une concurrenc­e pour l’obtention d’événements internatio­naux de patinage de vitesse.

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