La région de Québec devrait battre le record de 2017
La région de Québec a enregistré le deuxième été le plus achalandé de son histoire touristique en 2018 et devrait même battre son record annuel établi en 2017, selon le directeur de l’office de tourisme de Québec (OTQ), André Roy.
Ce sont les mêmes facteurs que l’an dernier qui ont propulsé l’été 2018 au second rang des saisons touristiques les plus courues, selon M. Roy.
« La température était exceptionnelle, le contexte socioéconomique est intéressant, la croissance du tourisme mondial et monsieur Trump », évoque le directeur de L’OTQ qui ajoute que la présence de l’actuel président des États-unis et le taux de change incitent plus d’américains à visiter le Québec.
Le nombre de chambres louées dans la grande région de Québec depuis le début de l’année 2018 connaît une hausse de 2,9 % comparativement à 2017.
LA FAIBLESSE DU DOLLAR AIDE
« Si la tendance se maintient, on devrait battre 2017, cette année. 2018 devrait devenir notre nouvelle année record », s’enthousiasme M. Roy, qui précise que la Ville de Québec à elle seule enregistre une hausse de 1,1 % du nombre de chambres louées.
À ce sujet, le président de l’hôtel Château Laurier estime que la saison 2018 sera la seconde meilleure année de l’établissement. « Depuis deux ou trois ans, la valeur du dollar canadien aide beaucoup autant du côté américain que canadien », explique Alain Girard, président de l’hôtel.
Le directeur général du Château Frontenac, Ken Hall, abonde dans le même sens alors qu’il note une hausse d’au moins 5 % cette année. « 2017 avec le 150e du Canada, les grands voiliers, le 50e anniversaire du FEQ. C’était difficile à battre », lance M. Hall.
« Mais nous sommes sur la bonne voie. Cette année, le Château fête ses 125 ans, il y a beaucoup de marketing, de travail qui a été fait pour le lancement des festivités pour continuer le succès du tourisme […] et le G7 a amené beaucoup de chambres », ajoute-t-il.
RESTAURATION
Si L’OTQ observe une légère diminution de la fréquentation dans les restaurants, les commerces et les boutiques situés dans les secteurs touristiques, le copropriétaire des restaurants l’atelier n’en a pas souffert pour autant.
« On parle d’à peu près 15 % d’augmentation de l’achalandage pour cet été et de 5 à 10 % pour l’année, donc une autre année record », expose Fabio Monti pour qui le sommet du G-7 n’aura toutefois pas été payant.
« Ça a eu un mauvais impact, mais ç’a quand même été assez court. Il n’y a eu aucun achalandage, puisque les rues étaient plus souvent qu’autrement barrées », se défend celui qui a entrepris des démarches pour obtenir un dédommagement.
Le restaurant le Cosmos, sur la Grande-allée, a également vu sa clientèle bondir d’environ 4 % cet été. « Depuis 2008, ça n’arrête pas de bien aller, avec les bateaux qui terminent bien la saison, on a beaucoup de croisiéristes qui viennent nous voir et plus la température est belle, plus ils montent en haute ville », remarque Jean-philippe Lessard, directeur du restaurant.