Le Journal de Quebec

Weber franchit une autre étape

- JONATHAN BERNIER

EDMONTON | Pour un deuxième voyage de suite, Shea Weber a accompagné ses coéquipier­s. Contrairem­ent à sa virée dans la région new-yorkaise, le capitaine du Tricolore a profité de ce passage dans l’ouest canadien pour participer à un premier entraîneme­nt complet.

Vêtu d’un chandail marine au même titre que les huit autres défenseurs de l’équipe, Weber a pris part à tous les exercices. Même ceux impliquant des contacts physiques.

« On est content de le voir. Son retour à l’entraîneme­nt amène une bonne dose d’énergie même s’il fait mal », a déclaré Phillip Danault.

« As-tu reçu l’un de ses tirs ? », s’est informé l’auteur de ces lignes.

« Non ! Un bon doubleéche­c ! a répondu l’attaquant. Il pratique toujours avec autant d’ardeur que lors des matchs. Alors, c’est bon d’avoir son intensité. »

RETOUR ATTENDU

Brendan Gallagher a également constaté à quel point Weber était affamé de revenir au jeu. Il a, lui aussi, eu droit à la médecine du colosse lors de quelques exercices.

« Ça fait un bon bout de temps qu’il n’a pas joué. Alors, c’est certain qu’il essaie de reproduire les situations de match le plus fidèlement possible. Il travaille fort et c’est beau à voir », a commenté l’albertain.

Carey Price en est un autre qui était heureux de revoir Weber dans son environnem­ent. Le portier du Canadien sait très bien que sa présence dans la formation aura un effet bénéfique sur la brigade défensive de l’équipe et, par conséquent, sur lui-même.

« C’est toujours bon de voir un gars comme lui revenir dans la mêlée. Il est un gros morceau de notre équipe. »

PAS SI VITE

C’est donc de bon augure pour le défenseur de 33 ans. Toutefois, Claude Julien refuse de s’emballer trop rapidement.

« Il est ici parce que ça fait partie de sa remise en forme. Même mentalemen­t, ça peut aider sa récupérati­on d’être autour de l’équipe, de patiner avec ses coéquipier­s et de prendre part à certains exercices. Toutefois, il n’est pas encore prêt à jouer. »

Même en ce qui concerne l’efficacité de son vétéran lorsqu’il effectuera son retour au jeu, l’entraîneur du Canadien n’ose pas se mouiller sur un échéancier.

« On ne le sait pas. C’est différent pour chaque joueur. Ça peut être instantané, prendre quelques semaines ou même prendre des mois. On est très mal placé pour juger ces choses-là », a-t-il indiqué.

Il ne faut pas oublier que Weber a disputé son dernier match il y a tout près de 11 mois, le 16 décembre 2017. La marche pourrait être un peu plus haute que pour un joueur dont l’absence s’est limitée à quelques semaines.

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