Une vingtaine d’armes volées en 30 secondes
Un troisième cambriolage du genre en un mois
MAGOG | Pour la troisième fois en un mois dans la province, un magasin d’articles de chasse a été la cible de voleurs, qui se sont emparés d’une vingtaine d’armes de poing en seulement 30 secondes.
Cette fois, les suspects se sont amenés, vers 23 h mardi, au commerce Pronature, de Magog, en Estrie.
On peut voir sur les images des caméras de surveillance que deux individus ont fracassé la porte arrière pour ensuite briser la vitre du présentoir qui contenait les armes, dont la valeur est estimée entre 15 000 et 20 000 $.
FORTERESSE
« Je ne vois pas ce qu’on peut faire de plus pour les empêcher de voler. Même si on construit une forteresse, ils vont entrer quand même », a déploré le propriétaire du commerce, Jean Dufresne, en notant la rapidité d’exécution des voleurs.
Celui-ci croit que les suspects ne visaient que des armes de poing, car ils n’ont pas touché aux autres armes qui se trouvaient derrière le comptoir.
C’est la deuxième fois en quelques semaines que des armes de poing sont volées dans un commerce de l’estrie.
Le 23 octobre, Lachance Chasse & Pêche, à Sherbrooke, avait aussi été cambriolé dans la nuit. Les voleurs avaient alors percé un trou dans le mur extérieur du magasin pour entrer et rafler 11 fusils.
Une semaine plus tôt, des individus avaient volé pour près de 30 000 $ d’armes de poing dans un autre commerce Pronature, cette fois à Alma, au Saguenay– Lac-saint-jean, en passant par le toit de l’immeuble.
RÉPRESSION
« Le vol d’armes de poing est une préoccupation constante pour les commerçants comme nous. Mais s’il n’y a pas de répression réelle contre les revendeurs d’armes, alors rien ne changera », a déploré le propriétaire de Pronature à Granby, Normand Dubé.
Selon nos informations, les autorités policières ne font pas pour l’instant de lien entre ces récents vols d’armes de poing, qui sont prisées sur le marché noir.
Les trois corps policiers qui font enquête sur ces trois récents vols ont tout de même échangé quelques informations.
« Les trois corps de police ont la capacité de s’occuper de ce type d’enquête », a assuré le porte-parole de la Sûreté du Québec, Hugues Beaulieu.