Comment stimuler notre enfant à aimer l’école ?
Nous avons un fils de 16 ans qui a toujours détesté l’école. À part les jours où il entrevoyait la possibilité de jouer au hockey, son sport préféré, à l’école, ses départs du matin ont toujours été pénibles. Mon mari et moi on force pour qu’il termine son secondaire, ce qui est loin d’être assuré.
On ne sait plus quoi faire pour le motiver. Comme mon mari ne l’a pas lui-même terminé, je ne sais pas quoi dire quand il m’objecte que son père gagne quand même bien sa vie. J’ai beau lui expliquer que de nos jours, les diplômes sont nécessaires, il me renvoie d’un coup dans mes buts.
J’aimerais savoir comment ils font, les autres parents, pour stimuler leurs enfants? Comment donne-t-on le goût de se dépasser à un enfant qui, comme il a des notes suffisantes en faisant le moins possible, ne voit pas l’obligation d’en faire plus ? Il n’a qu’un rêve, celui d’atteindre ses 18 ans pour se lancer sur le marché du travail. Heureusement qu’il n’a pas de mauvais compagnons, car ça, ce serait la cerise sur le gâteau. Maman inquiète
Malgré vos craintes, je vois certains éléments positifs dans la situation avec votre garçon. La première, il ne subit pas de mauvaises influences de la part de ses pairs. Vous n’aurez dont pas à vous battre contre ça en plus. Et vous pourriez même tenter de dénicher, chez ses amis, un candidat qui pourrait l’influencer à terminer son secondaire. La deuxième, il a un intérêt pour un sport, le hockey, ce qui signifie qu’il aime bouger, se remuer pour quelque chose qui le fait vibrer. Alors servez-vous de cela pour le stimuler en ne le restreignant jamais sur ses possibilités d’exercer son sport favori.
Une rencontre avec un orienteur professionnel serait une façon de l’aider à comprendre qu’il n’est pas nécessaire de faire des études supérieures pour bien gagner sa vie, mais qu’un cours menant à un diplôme professionnel pour l’exercice d’un métier est aujourd’hui une voie d’avenir pour un manuel comme lui qui a besoin de travailler dans le concret. Une voie qui lui garantirait un avenir aussi brillant que celui de son père, mais difficilement atteignable de nos jours sans son diplôme secondaire et un peu plus. Les tests qui prévalent au- jourd’hui sont beaucoup plus pointus que jadis en permettant à nos jeunes de découvrir leurs aptitudes de façon beaucoup plus claires, leur offrant par le fait même des horizons d’avenir plus conformes à leurs aptitudes.
J’ai lu votre réponse à la lettre « La dépendance amoureuse estelle toujours négative ? » et je sautais sur ma chaise tant je ne comprenais pas comment cette femme ne voyait pas dans quelle terrible situation elle s’était mise en faisant des enfants avec un homme qui refusait toujours de l’épouser après 11 ans de vie commune. Laquelle n’en avait pas moins décidé de renoncer à sa carrière pour élever leurs deux enfants. Et cela, puisque le monsieur en question la trompait pour une nouvelle fois, sans avoir pris soin de se protéger dans le cas d’une éventuelle séparation.
Combien j’ai vu de femmes tout perdre après 20, 30 ans de vie commune, pour n’avoir pas signé d’entente ni de contrat de mariage, et finir leur vie dans un demi-soussol sans un sou et dans l’impossibilité de retourner sur le marché du travail après une absence aussi longue ? J’ai adoré votre dernière phrase qui disait : « J’espère qu’au moins vous avez eu la prudence de signer une entente de vie commune. » Merci d’avoir été aussi directe. Sylvie Gagnon
C’est malheureusement un fait qu’encore aujourd’hui, trop de femmes vivent avec la pensée magique du couple éternel où les questions d’argent ne tiennent aucune place, jusqu’à ce qu’elles frappent le mur de béton de la triste réalité d’une séparation.